Au vu de la deuxième expertise, la mairie a pris un nouvel arrêté ce mercredi 30 novembre. Les bâtiments du numéro 44, 46 et 48 "menacent de s'écrouler de manière imminente", indique-t-il.
Le danger se confirme. Trois bâtiments de la rue de la Monnaie - au n°44, 46 et 48 - "menacent de s'écrouler de manière imminente", indique la mairie de Lille dans un nouvel arrêté publié mercredi 30 novembre à la suite d'expertises complémentaires.
Deux nouveaux commerces fermés
Le périmètre de sécurité, dans cette zone passante du Vieux-Lille, a été élargi et de nouvelles évacuations ont été menées dans les immeubles situés juste en face des bâtiments incriminés. L'estaminet "La Pâte brisée", situé au n°65 et la pâtisserie "Aux merveilleux de Fred" au n°67 ont été fermés.
L'immeuble situé au n°67 de la rue Péterinck, qui donne sur la rue de la Monnaie, est aussi concerné par ces évacuations.
L'arrêté ordonne "l'évacuation immédiate des immeubles situés à proximité, en mitoyenneté et en face", des bâtiments à risque. "Cet écroulement est susceptible de survenir sur eux-mêmes en cœur d'ilot ou vers la rue sans que l'évènement déclencheur puisse être identifié, explique la Ville. L'étroitesse de la rue et les masses en jeu constituent un risque réel pour les immeubles situés en face".
La rue de la Monnaie condamnée
Les signalements avaient été déclenchés après l'apparition de fragilités dans l'immeuble au n°46. "Il présente des défauts structurels assez lourds, notamment d'affaissement, explique la mairie. Il entraîne aussi des désordres sur les deux immeubles contigus." Et d'ajouter : "Le risque le plus absolu serait un effondrement, mais on n'en est pas encore là. Il va falloir prendre des mesures d'étayage, de confortation des immeubles"
Pour l'heure, la rue de la Monnaie est bloquée aux piétons et aux véhicules. La Ville ne donne aucune échéance sur la levée de ce périmètre de sécurité. Les expertises se poursuivent.
Pour rappel, les numéros 46 et 48 avait été évacués jeudi 24 novembre, et ceux du 44 ont ensuite été évacués le lendemain. Le premier rapport d'expertise avait été rendu le 25 novembre.
Ces évènements surviennent près de 20 jours après l'effondrement des immeubles de la rue Pierre Mauroy. La rue Lepelletier et la rue Esquermoise ont également été concernées par des alertes.