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La Lilloise, malade au printemps, garde encore des séquelles du coronavirus.
Une contamination en avril, des semaines à ne pas pouvoir se lever de son canapé, et des coups de fatigue qui subsistent des mois plus tard. Emmanuelle, 25 ans, se serait bien passée de cette longue convalescence. Elle subit encore, en ce début septembre, des symptômes persistants du Covid-19, alors qu'elle pensait y être moins sensible de par son âge.
"Quand on est jeune, on se dit qu'on va l'avoir sans symptômes, ou alors que ça va être une petite grippe, d'une semaine ou dix jours", explique la Lilloise qui a subi les premiers symptômes le week-end de son anniversaire. Mais "pour l'avoir vécue, être vraiment trois semaines non-stop sur le canapé à pas pouvoir rien faire, même lire un livre, c'était pas possible".Être vraiment trois semaines non-stop sur le canapé à pas pouvoir rien faire, même lire un livre, c'était pas possible
Emmanuelle Delplace a même craint que son corps ne supporte pas la maladie. Si elle a échappé à l'hospitalisation, ça ne l'a toutefois pas empêcher d'être angoissée. "En pleine nuit, ça m'arrivait de réveiller mon petit ami à 2H, 4H, 6H, pour lui dire : 'j'ai pas envie de mourir, j'ai 25 ans'. J'avais une boule dans la gorge et c'est ça qui me stressait le plus."
"Grosse, grosse fatigue"
Encore aujourd'hui, lorsqu'elle vient marcher le long de la Deûle, où elle courait autrefois, elle sent encore une "grosse, grosse fatigue principalement, et les jambes lourdes, des douleurs aux jambes."La classe d'âge des 15-44 ans est aujourd'hui la plus touchée par le rebond du coronavirus, avec un taux d'incidence de 101 pour 100 000 habitants, alors que la moyenne tous âges confondus est de 53,5 pour 100 000 habitants.