Fini le temps de la pédagogie à Lille. Une semaine après l'entrée en vigueur du port du masque obligatoire dans la métropole, les policiers verbalisent désormais les contrevenants, 135 euros d'amende en cas de non-respect.
Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
Après quelques jours de prévention, la police lilloise verbalise désormais. À la suite de l'entrée en vigueur du port du masque dans de nombreux espaces extérieurs de la métropole, il en coûtera désormais 135 euros d'amende à toute personne qui ne respecte pas la mesure. "Nous mettons des effectifs supplémentaires sur le centre-ville, nous allons nous déplacer dans le Vieux-Lille également. Dans ces endroits, le port du masque est obligatoire et la police doit se montrer, pour bien faire comprendre que maintenant, en cas de non-respect, on verbalise", explique Christophe Vorreux, commissaire divisionnaire de la police de Lille.
Une mesure pas encore tout à fait acquise malgré les affichages
En fonction de l'attitude des passants, les forces de l'ordre effectuent encore quelques rappels à l'ordre bienveillants. Mais lorsque les contrevenants sont moins
"coopératifs", la sanction tombe, comme avec une femme venue de région parisienne, dans notre reportage ci-dessous.
Pour certaines familles de touristes, la mesure reste toutefois surprenante :
"À partir du moment où il y a un mètre de distance entre les personnes, je pensais que ce n'était pas forcément obligatoire", s'étonne une mère de famille.
"Pour les boutiques, les transports, on était au courant, mais à l'air libre, vraiment on se savait pas", renchérit son mari.Mais entre les remontrances préventives des forces de l'ordre et les affichages permanents qui peuplent le centre-ville, les passants n'ont plus le droit à l'erreur. En l'espace d'une heure, le 5 août dernier, 6 personnes ont été verbalisées.