À 30 jours du premier tour de la présidentielle, le candidat communiste et député du Nord est visé par une enquête pour des soupçons d'emploi fictif.
L’affaire prend une tournure judiciaire. Selon les informations de l’AFP, le député du Nord et candidat communiste à la présidentielle Fabien Roussel est visé par enquête pour des soupçons d’emploi fictif.
Un coup dur pour le Nordiste, crédité selon les sondages de 4% d’intentions de vote à 30 jours du premier tour de la présidentielle.
Selon une source proche du dossier, l’enquête a été confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) par le Parquet national financier (PNF).
Contactée, l’équipe de campagne du candidat affirme ne pas être officiellement au courant de l'ouverture de cette enquête.
A l’origine, une enquête de Médiapart
Dans une enquête publiée à la fin du mois de février, Mediapart affirmait que le candidat du PCF à l’élection présidentielle avait occupé un poste d’assistant parlementaire de 2009 à 2014 auprès du député du Nord Jean-Jacques Candelier, sans toutefois pouvoir le justifier.
Selon le journal, Fabien Roussel était rémunéré par l’Assemblée Nationale alors même qu’il travaillait pour son parti. Dès le lendemain de la parution de l’article, le député de la 16ème circonscription du Nord se défendait de toute accusation. "Mon travail est dans tous les discours, les questions écrites, les combats les lois menées par Jean-Jacques Candelier (...) J'ai les documents du travail que j'ai fait avec lui, a-t-il expliqué à nos confrères d’Europe 1. J'ai des dizaines de personnes qui pourront dire ce que nous avons fait ensemble".
Fabien Roussel doit tenir un grand meeting à Valenciennes, mardi 15 mars.