RC Lens : "L'ambition cette saison, c’est clairement le maintien" selon Nomenjanahary

"Notre ambition cette saison, c’est clairement le maintien", estime l'ailier du RC Lens Lalaina Nomenjanahary dans une interview publiée sur Orange Madagascar. Le RC Lens connaît un début de saison difficile en Ligue 2, sans la moindre victoire pour l'instant. 

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C'est une déclaration qui ne manquera pas de faire réagir les supporters lensois, déjà échaudés par le début de saison timide des Sang et Or, 15e du championnat de Ligue 2 après 4 journées, le tout sans la moindre victoire. Mais les propos de Lalaina Nomenjanahary ont au moins le mérite de la franchise.  "Notre ambition cette saison, c’est clairement le maintien", a déclaré le joueur dans un entretien publié ce lundi sur le site d'Orange Madagascar.

"C’est un peu difficile mais je pense que ça va finir par payer après", ajoute-t-il. "Nous nous devons de continuer à travailler fort et à faire davantage. Il faut qu'on trouve vite les automatismes sur le terrain, car ce n'est pas facile avec 9 nouveaux joueurs dans le groupe. Dans le vestiaire, ça se passe très bien même si les résultats tardent à venir en ce moment. Je pense que c'est le plus important, être soudé." 

Tous les nuages ne se sont pas dissipés

Le RC Lens, plus gros budget de Ligue 2 (annoncé à environ 20 millions d'euros), doit-il se résoudre à jouer le maintien cette saison ? "On va être prudent et essayer remonter dans les deux ans en L1", avait certes déclaré Gervais Martel fin juin, après le feu vert donné par la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG). Mais ni le président lensois, ni son entraîneur Antoine Kombouaré n'avaient fixé pour premier objectif le maintien au second échelon. 

Malgré un stade Bollaert-Delelis rénové et un public toujours aussi fidèle (27 783 spectateurs en moyenne sur les premiers matches), l'avenir des Sang et Or est loin d'être dégagé. Le transfert de Baptiste Guillaume au LOSC - pour un montant estimé autour des 4 millions d'euros - a fait du bien aux finances, de même que les ventes à Arsenal des jeunes Jeff Reine-Adelaide et Yacine Fortune (5 millions les deux) et les pourcentages touchés en tant que club formateur sur les transferts de Geoffrey Kondogbia (de Monaco à l'Inter) et Serge Aurier (de Toulouse au PSG). Mais quid du long terme avec un actionnaire majoritaire, Hafiz Mammadov, toujours aux abonnés absents et dont la présence dans le capital empêche pour l'instant tout projet de reprise et tout nouvel investissement extérieur ? Gervais Martel espère encore parvenir à l'éjecter, mais la partie s'annonce difficile sur le plan juridique. "J’ai donné une deadline qui est décembre 2015", a répondu le président lensois, sur beIN Sports, lors du match contre Créteil. "On a encore du temps puisqu’on est le 14 août. Il reste du temps".

Une équation compliquée

Si la DNCG a finalement autorisé Lens à évoluer en Ligue 2, c'est au prix d'un gros serrage de vis au niveau de la masse salariale ("4,3 millions pour les professionnels et 500 000 € pour les jeunes de la formation" selon Martel). Quelques cadres encore sous contrat (Le Moigne, Kantari) ont dû ainsi être libérés de leur contrat, mais au final, c'est tout l'effectif qui a été chamboulé avec 15 départs pour 13 arrivées (dont 3 joueurs recrutés pour la réserve en CFA). La DNCG ayant interdit Lens de "recrutement à titre onéreux", les Sang et Or ont dû piocher parmi les joueurs sans club ou obtenir des prêts. Selon But! Lens, les recrues ont dû consentir à des rémunérations "modestes" (pour des joueurs de football professionnels), plafonnées à 12 000 euros mensuels. A titre de comparaison, Ludovic Baal et Yohan Touzghar touchaient respectivement 55 000 et 45 000 euros par mois la saison dernière.

Pour Antoine Kombouaré, il a donc fallu composer avec ces restrictions pour tenter de bâtir un groupe, avec des joueurs désireux de se relancer sportivement (Besle, Scaramozzino, Nanizayamo, Autret, N'Daw...). "Un casting mêlé de cadres, de joueurs revenchards, voire d'acteurs de série B", avait sévèrement jugé le journal L'Equipe​, fin juillet, ce qui avait fait vivement réagir le coach lensois. "C'est honteux de dire ça", avait-il répondu. "S'ils sont chez nous, c'est qu'ils sont motivés par notre projet et qu'ils ont des qualités. Ne leur manquez pas de respect. Vous nous jugerez à la fin." Vendredi, après la cinglante défaite contre Dijon (2-0), le Kanak n'a pas hésité à tancer ses joueurs. "A part Joris Delle, personne n’était à son niveau. Il y a de la qualité dans mon effectif mais certains doivent apprendre à se révolter". Mais les incantations suffiront-elles à (re)lancer la machine sang et or ?
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