La députée de l'Oise Agnès Thill "victime de harcèlement" après de nouveaux propos polémiques sur la PMA

L'élue LREM de Beauvais s'est à nouveau questionnée sur les conditions de la PMA pour toutes, réagissant à une proposition de Marlène Schiappa. Agnès Thill a ensuite dénoncé le harcèlement dont elle ferait l'objet sur Twitter, demandant un "débat serein".

Ses propos "choisis, triés, tronqués, déformés, moqués" : Agnès Thill dit stop. La députée La République en marche de l'Oise s'est dit "victime de harcèlement sur les réseaux sociaux" dans un communiqué rendu public vendredi 1er mars et repéré par Le Courrier Picard. L'élue dit avoir reçu 23 tweets en 24 heures de la part de "courageux anonymes" réagissant à ses derniers propos polémiques sur la PMA.
 


Agnès Thill, déjà rappelée à l'ordre par LREM après ses sorties sur le sujet, s'est à nouveau élevée contre Marlène Schiappa sur Twitter il y a quelques jours. La secrétaire d'Etat pour l'égalité femmes-hommes mettait en lumière "les difficultés des mères isolées" affirmant qu'"il n’est pas juste que tant de femmes aient à assurer seules l'éducation de leurs enfants. L’Etat peut faire plus et mieux pour elles".
 
Réponse de la députée de l'Oise : "Et on voudrait créer des conditions pour que des femmes, sans conditions de ressources, enfantent seules et vivent seules avec leur enfant grâce à la PMA pour toutes ? (…) Le tout remboursé par la Sécurité sociale ?". Sa nouvelle prise de position a fait largement réagir, suscitant insultes, débat et incompréhension, même de la part de ses homologues LREM dont certains ont demandé à plusieurs reprises son exclusion.
 
Suite à ce nouvel épisode, la députée déplore le "déni de démocratie" qui entourerait la PMA pour toutes. Un sujet dont il est "impossible de parler ou [qu'il est impossible] de questionner", selon elle. En janvier, l'élue avait comparé les femmes ayant recours à la PMA à des "droguées", affirmant qu'"un enfant n’est pas un médicament, c’est un être humain".
 
Suite à son audition devant la commission des conflits, elle avait alors "retiré" ses propos ayant pu "blesser" tout en maintenant ses "positions". Dans un communiqué, Agnès Thill avait expliqué qu’elle "se réjouissait de demeurer membre du mouvement LaREM, dont [elle] partage et adhère à toutes les valeurs". Mais l'ancienne institutrice demande maintenant "un débat apaisé et serein", prévenant qu’elle déposerait plainte en cas de "nouvelle attaque" de la part de ses collègues.

 
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