L’entreprise SEB, leader mondial de l’électroménager, vient d’acheter une parcelle de 26 hectares à Bully-les-Mines dans le Pas-de-Calais pour y implanter son futur centre de distribution européen. À la clé, 500 emplois. Une aubaine pour ce territoire où le taux de chômage s’élève à 17%.
Une excellente nouvelle sur le front de l’emploi dans le Pas-de-Calais, alors que le département était plutôt abonné aux fermetures d’usines et aux mauvaises nouvelles pour les salariés ces derniers temps.
Ce lundi 20 septembre, le leader mondial de l’électroménager SEB a officialisé l’achat d’une parcelle de 26 hectares dans le parc d’activités de l’Alouette situé sur la commune de Bully-les-Mines, après deux ans de négociation.
Le @GroupeSEB s'installe sur la Zone d'Activités de l'Alouette ?
— Agglo Lens-Liévin (@AggloLensLievin) September 21, 2021
➡️Centre de distribution de +100 000m²
➡️350 #emplois créés en 2023 (500 à l'horizon 2025)
Plus d'infos ➡️ https://t.co/Eks0Frb5sS pic.twitter.com/HHETHu0yKN
Un entrepôt XXL de 100 000 m2
Le projet : y installer à l’horizon 2023 son futur centre de distribution européen dans un bâtiment flambant neuf de 100 000 mètres carrés. Une plateforme logistique XXL qui permettra d’alimenter les marchés d’Europe de l’Ouest mais également l’Export.
Un choix stratégique pour l’entreprise puisque cette zone industrielle se situe au carrefour de l’A26 et de la rocade minière, permettant aux poids lourds de rejoindre l’A1 en une vingtaine de minutes. Une situation géographique "privilégiée" qui a fait pencher la balance en faveur de Bully-les-Mines, indique l’opérateur immobilier Territoire Soixante-deux, à l’origine de la transaction.
500 emplois à la clé
Une implantation qui est synonyme de création d’emplois : 350 équivalents temps plein (ETP) à l’ouverture de l’usine en 2023 et jusque’à 500 à l’horizon 2025. "C’est une bonne nouvelle, pas simplement pour la ville mais pour l’agglomération et tout le territoire", se félicite François Lemaire, maire de Bully-les-Mines.
La ville se situe en effet au coeur d’un territoire particulièrement marqué par les fermetures d’usine ces derniers mois. La ville partage une frontière commune avec Mazingarbe, marquée par la fermeture de l’usine historique de nitrate d’ammonium Maxam Tan en 2020, avec pour conséquence la suppresion de 80 emplois. Impossible également de ne pas évoquer l’usine de pneumatique Bridgestone à Béthune (située à une dizaine de kilomètres de là), dont la fermeture définitive annoncée en septembre 2020 a entraîné le licenciement de 863 salariés. le taux de chômage dans l’agglomération de Lens-Liévin s’élève actuellement à 17%.
"Nous avons fait de la bataille pour l’emploi une de nos priorités et c’est avec satisfaction que notre territoire observe aujourd’hui une série de bonnes nouvelles sans précédent sur le front de la reprise économique, encore plus en cette période de relance".
Alors l’édile l’assure : le recrutement se fera localement. "Dès lors qu’on rencontre un investisseur ou un entrepreneur, on leur parle tout de suite de recrutements locaux. Il y a là un véritable enjeu d’insertion pour les bénéficiaires du RSA". Des sessions de formation vont être proposées en partenariat avec la chambre de commerce et d’industrie pour recruter des préparateurs de commandes. "On va être sur de la création d’emploie nette et non délocalisable", affirme François Lemaire.