La sécheresse de cet été fera-t-elle augmenter le prix des frites et de la bière ?

Le soleil n'a pas que des bons côtés...

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C'est une mauvaise nouvelle pour les Nordistes comme pour les Belges : le temps estival et le manque de pluie pourraient avoir des répercussions sur les prix de la bière et des frites.

 

La bière en berne


Les récoltes d'orge, de malt et de houblon ont souffert de la sécheresse et la production a baissé, entraînant une hausse du prix de la céréale. 

"Si le prix du malt augmente de 20 %, on arrive à une perte de 2 % sur le prix de la bière" note Alain De Laet, le responsable de la brasserie Huyghe (Artevelde, L'Arrageoise, Delirium Tremens... ) à l'agence de presse Belga. "Une hausse du prix de la bière se justifie, donc."

 

Celui qui n’augmente pas ses prix, perdra du rendement


À chaque brasseur de décider s'il augmentera ses prix, mais le patron de Huyghe estime que "celui qui n’augmente pas ses prix, perdra du rendement."

AB InBev (Leffe, Hoegardeen, Jupiler, Stella Artois...) n'exclut pas non plus une hausse des prix même s'il n'en est pas encore question. "Ce que nous pouvons dire, c’est que le prix de l’orge grimpe. Et ça a un effet sur tous les acteurs" indique le groupe interrogé par Belga.

 

La patate à la peine


Les pommes de terre belges n'ont pas non plus été épargnées par la sécheresse. Le 10 août dernier, le quotidien britannique The Guardian rapportait que la vague de chaleur risquait de provoquer une pénurie de frites. Le journal évaluait même les premières récoltes de pommes de terre à un tiers par rapport à une année normale.

"C'est un sujet qui est au cœur de notre métier" expliquait au site Politico le président de l'Unafri-Navefri Bernard Lefèvre. "Les prix ont déjà augmenté et les pommes de terre vont être plus petites."

"En 2017, une tonne de pommes de terre se vendait 25 euros parce que les réserves étaient vraiment considérables. Maintenant, on parle d'environ 250 à 300 euros par tonne" ajoutait-il alors.

 

Cette année, le coût de l'augmentation va être dramatique


Le Nord Pas-de-Calais a aussi été touché, comme nous confiait la semaine dernière un industriel. "Tout dépend des variétés, de la qualités des pommes de terre, mais les pommes de terre sont d'une façon générale à des prix deux fois, trois fois, quatre fois plus importants que l'année passée" estime Benoît Decohen, PDG de la Maison Canlar.
 

Dans un article publié mercredi, FootIngredients1st interrogeait le responsable marketing du groupe allemand Emsland, spécialisé dans la pomme de terre.

Ce dernier expliquait que "cette année, le coût de l'augmentation va être dramatique et pour la saison suivante nous nous attendons à d'autres hausses de prix". Selon le site, même si la récolte n'est pas encore terminée, on peut s'attendre à une production européenne de pommes de terre réduite d'un quart.
 
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