VIDEO. Stromae : "Sans mon frère, je me serais suicidé"

"Je pèse bien mes mots quand je vous dis ça".

A la fin du mois de novembre, le 29, France Ô diffusera, dans le cadre de son magazine "Investigatiôns", le documentaire "Malaria Business", dans lequel le chanteur belge Stromae est interviewé (depuis de nombreux mois, il accorde très peu d'entretiens). Il y raconte les conséquences sur sa santé du Lariam, un médicament antipaludique qui lui a été prescrit lors sa tournée africaine, en 2015.

Les mots qu'il utilise pour décrire son état de santé sont graves : "J'ai subi des effets secondaires du Lariam. Ça m'est arrivé en juin 2015. C'était dans le cadre de ma tournée en Afrique. J'étais stressé, j'étais épuisé. Tout prédisposé à péter un plomb, ça c'était sûr, mais l'accélérateur c'était le Lariam. Pendant les concerts, je ne m'en rendais pas compte, on n'a pas le recul. C'est de la paranoïa, c'est plein de trucs".

Et Stromae va plus loin en expliquant qu'il aurait pu se suicider : "Mon frère a eu le déclic. Il s'est rendu compte qu'il y avait un truc qui n'allait pas. Et je pense que s'il n'avait pas été là, je me serais sans doute suicidé cette nuit-là. Ça, c'est sûr. Je pèse bien mes mots quand je vous dis ça. S'il n'avait pas été là, je ne pense pas que je pourrais vous parler aujourd'hui."


Cauchemars, anxiété, dépression et confusion mentale font partie des effets indésirables du Lariam chez certaines personnes. "J'ai peu de regrets dans ma vie, mais, si je pouvais revenir en arrière et éviter de prendre du Lariam, je le ferais sans hésiter". En octobre dernier, Stromae, 32 ans, avait confié à Libération qu'il avait déjà fait une rechute : "Je perds la boule complè­te­ment. C'est vraiment pas chouette."##fr3r_https_disabled##

Stromae, chanteur belge désormais devenu presque une légende, ne chante plus depuis ces années de succès incroyables en 2014-2015 (210 concerts en deux ans). Ces derniers mois, il multiplie les projets avec d'autres artistes : il a réalisé avec un collectif la vidéo officielle de la candidature de Paris pour les JO 2024, un clip pour Yaël Naïm, pour Major Lazer mais aussi des compositions pour Vitaa, Disiz la Peste, Big Flo et Oli ou encore Orelsan.


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