Stromae se confie sur sa maladie, ses angoisses, ses projets et... Lille

Le chanteur belge, tombé malade en 2015 à cause d'un traitement anti-paludisme raconte qu'il fait des rechutes. Il parle aussi de son envie de rester en retrait. Et évoque aussi Lille !

Stromae n'est toujours pas remis de sa maladie contracé en 2015 en Afrique. Le chanteur belge le révèle dans une interview parue dans Libération (croisée avec Karl Lagerfeld). « J’ai fait une rechute il n’y a pas longtemps », déclare-t-il.

A l'origine, Stromae a fait une réaction au Lariam, un médicament préventif contre le paludisme. "J’ai fait une réaction au Lariam, un antipaludique, super super grave. J’ai fait une décompensation psychique. Je perds la boule complètement. C'est vraiment pas chouette. J’ai fait une rechute il n'y a pas longtemps. Alors je ne m'impose pas d'horaires compliqués".

Il avait également affirmé à Marianne fin septembre : "J'ai peu de regrets dans ma vie, mais, si je pouvais revenir en arrière et éviter de prendre du Lariam, je le ferais sans hésiter". Cauchemars, anxiété, dépression et confusion mentale font partie des effets indésirables du Lariam chez certaines personnes.

Il décrit un quotidien qui commence actuellement à midi et qui se termine tard dans la nuit. Et il poursuit en donnant des détails inquiétants : « Ça tourne dans la tête, et on a de grosses crises d’angoisse. En dehors de ça, je suis assez facile à vivre. Je fais de la musique le soir, la nuit. Je n’aime pas qu’on me dérange au téléphone. »

Lagerfeld-Stromae : "Votre gueule et votre silhouette restent les mêmes, mon vieux"

Qu'ont-ils en commun ? Un univers singulier, des profils reconnaissables entre mille. Et un talent plus que certain. "Libé" a organisé la rencontre du chanteur belge et du légendaire couturier allemand. Ils se retrouvent sur leur rapport au temps, au travail, à la célébrité. Et la phobie des selfies.



Dans ces conditions, difficile d'envisager un retour sur scène ni même sur disque. « Mes chansons ? Je n’ai plus trop envie de les chanter », affirme le chanteur qui poursuit : "Je continue d’en faire chez moi mais je n’ai plus trop envie de sortir, par rapport à la notoriété. Je me mets en retrait. (...) Je croise souvent des gens qui me disent «alors c’est quand le prochain album ?. Le plus important aujourd’hui, c’est que je sois bien avec moi-même."

Déjà fin 2016, il avait indiqué qu'il ne se voyait pas rechanter avant plusieurs années : "J'ai envie d'écrire, de composer, mais un peu plus dans l'ombre. Continuer le travail qu'on a déjà fait pour moi, mais le faire pour d'autres. C'est la ligne pour les quelques années à venir."

Ces derniers mois, il multiplie les projets avec d'autres artistes : il a réalisé avec un collectif la vidéo officielle de la candidature de Paris pour les JO 2024, un clip pour Yaël Naïm, pour Major Lazer mais aussi des compositions pour Vitaa, Disiz la Peste ou Big Flo et Oli.

Lille, étape capitale ?


Dans cette interview à Libération, Stromae évoque également Lille. Pour une raison un peu spéciale. Il affirme que c'est dans cette ville que son rapport à la notoriété a changé du tout au tout pour lui. C'était pendant une séance de dédicace, à la Fnac de Lille. "Il y avait énormément de monde. Quand je suis parti, les gens ont encerclé ma voiture. Ils étaient déchaînés, ils frappaient dessus, comme si c'était Michael Jackson. J'avais comme cette impression que je sortais de mon corps", raconte-t-il. 

C'était le 21 août 2013. Il y avait environ 500 à 1000 personnes à cette séance de dédicaces. Le début du phénomène Stromae.

Stromae à Lille : la foule pour le phénomène de l'été - France 3 Hauts-de-France

Stromae, le chanteur belge auteur de deux des tubes de l'été (Papaoutai et Formidable), était à Lille ce mercredi pour une séance de dédicaces à la FNAC à l'occasion de la sortie de son nouvel album "Racine carrée". Un événement qui a attiré la foule.


Depuis, Stromae a donné 210 concerts en 2 ans : "C'était trop", constate-t-il.

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