Dans un communiqué le syndicat CGT s'inquiète de l'information donnée hier en CE extraordinaire et de la possibilité de la vente de la marque Quézac. Chez Nestlé on explique qu'un repreneur existe mais que rien n'est encore fait. 52 personnes travaillent pour Quézac en Lozère.
"Nestlé veut vendre Quézac " : c'est en ces termes que le syndicat CGT alerte quant à la possibilité de revente de la marque d'eau de source par Nestlé.
L'annonce a été faite aux organisations syndicales hier 15 janvier en comité d'entreprise.
Jointe par téléphone la direction de la communication du groupe Nestlé waters confirme que l'offre d'un repreneur est à l'étude mais qu'il faut encore qu'il y ait "confirmation d'intérêts" et que "cette proposition de rachat n'est pas engageante".
Le groupe ne communique aucun calendrier pour l'instant.
62 personnes travaillent sur le site de Quezac en Lozère 52 personnes en CDI et 10 intermittents.
Le site a produit en 2014, 80 millions de bouteilles d'eau de source. Quézac représente aujourd'hui 8% des ventes d'eaux gazeuses en France.
A titre de comparaison Perrier autre marque du groupe a atteint un milliard de bouteilles en 2013.
Nestlé waters est propriétaire des marques Vittel, Contrex ou encore Hépar.
En 1989 le groupe PERRIER-VITTEL obtient la concession d’exploitation de la source d'eau pétillante et construit l’usine. Suite à une O.P.A. en 1992 NESTLE-WATERS-SOURCES absorbe PERRIER-VITTEL et pérennise l’exploitation.