Le salon de l’agriculture vient de fermer ses portes et cette année, on compte 900 heureux médaillés, en Languedoc Roussillon. Cette distinction a souvent un impact puissant sur les ventes. Exemple à La Tieule, en Lozère, chez un double médaillé pour ses yaourts au lait de brebis.
Le bronze et l'or cette année pour les yaourts fabriqués à la La Tieule, en Lozère. Ce sont de vrais produits du terroir. Le lait de brebis utilisé est bio et provient de chez quelque 35 éleveurs de la Lozère et de l’Aveyron.
Une filière de qualité qui a permis de séduire les jury du concours général agricole, LE grand concours français qui a lieu chaque année pendant le salon de l'agriculture, à Paris. Parvenir à y arracher une médaille constitue un formidable débouché pour les agriculteurs distingués.
La Bergerie de Lozère, qui appartient depuis 1999 à un des leaders du marché du bio, elle, l'a bien compris et n’hésite pas à soumettre chaque année ses produits au concours général. Une émulation pour les équipes doublé d'un coup marketing pour le produit. 600 000 yaourts (ceux qui ont été primés) sont produits chaque semaine. Les responsables de l'entreprise agricole espèrent augmenter encore le volume.
Cette année, le Languedoc-Roussillon a présenté 3400 vins et produits du terroir au concours général agricole, 900 ont été médaillés.
le Concours général agricole a 145 ans
Le Concours général agricole est à l'origine du Salon international de l'agriculture. Depuis 145 ans, il récompense les meilleurs éleveurs et producteurs et leur permet de gagner de nouveaux marchés.Si le Salon international de l'agriculture a été crée en 1964, par Edgar Pisani, ministre de l'Agriculture, lors du premier septennat du général de Gaulle, le Concours général agricole, lui a été instauré en 1870 à Paris.
Il a d'abord accueilli les vaches et les produits laitiers, puis de plus en plus de produits alimentaires, comme les huîtres en 1996, ou les bières en 2002.
Depuis 2014, il récompense même les prairies fleuries. «Le concours général agricole est l'aboutissement d'un long parcours de concours qui démarre dans les régions un an avant le salon», explique Benoît Tarche, le commissaire général du concours.au lefigaro.fr.
C'est le ministère de l'Agriculture qui veille au bon déroulement des épreuves.