Le maire de Béziers, Robert Ménard, proche du FN, qui avait suscité la polémique en mai 2015 en évoquant la proportion des enfants scolarisés dans sa ville de confession musulmane, a évoqué de nouveau, ce lundi sur LCI, une classe de sa ville comptant "91% d'élèves musulmans".
"Etre français c'est aussi, comme le disait le général de Gaulle, être européen, blanc et catholique, bien sûr", a estimé l'élu, répondant à la question "être français, c'est être blanc?".
"C'est pas que ça", a-t-il poursuivi, "mais écoutez, dans une classe du centre-ville de chez moi, 91% d'enfants musulmans, évidemment que c'est un problème, il y a des seuils de tolérance", a-t-il poursuivi.
.@RobertMenardFR : "Être français, c'est aussi être Européen, blanc, catholique"
— LCI (@LCI) 5 septembre 2016
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En mai 2015, il avait déjà suscité un tollé en évoquant "64,6%" d'élèves de confession musulmane dans les écoles publiques de Béziers, une estimation basée sur "les chiffres de (la) mairie". Une enquête avait été ouverte pour vérifier l'existence éventuelle de fichiers illégaux à la mairie, avant d'être classée sans suite.
Dans un tweet le jour de la rentrée des classes, le 1er septembre dernier, Robert Ménard avait déjà écrit: "#rentreedesclasses: la preuve la plus éclatante du #GrandRemplacement en cours. Il suffit de regarder d'anciennes photos de classe".
#rentreedesclasses : la preuve la plus éclatante du #GrandRemplacement en cours. Il suffit de regarder d'anciennes photos de classe. ..
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) 1 septembre 2016
"Le vivre-ensemble c'est une invention (...) bien sûr que les gens n'ont pas envie de vivre ensemble!", s'est aussi exclamé le maire de Béziers.
"Les gens en ont ras-le-bol de l'immigration, des clandestins", a-t-il ajouté, assurant que "l'islam et la chrétienté n'(avaient) pas le même statut dans notre pays et ne (devaient) pas l'avoir".
En tant que catholique lui-même, il a assuré "avoir une attitude charitable personnellement", mais "en termes de politique, il faut arrêter avec la vague migratoire".
Le maire de Béziers, élu en 2014 avec le soutien du FN, a rappelé que pour lui, "Marine Le Pen (était) la seule qui incarne la possibilité qu'on change de politique".