Les dirigeant du Luzenac Ariège Pyrénées (LAP) ont défendu leur dossier en appel devant la DNCG de la Fédération Française de Football. Il faut désormais attendre pour savoir si le club ariégeois pourra jouer cette saison en Ligue 2.
C'est un peu comme un conclave, une grande réunion à huis-clos, dont on attend qu'il sorte une fumée... que l'on espère blanche. Au lendemain de leur audition en appel devant la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) de la Fédération Française de Football, les dirigeants du Luzenac Ariège Pyrénées sont condamnés à patienter avant de connaître la décision mais seront fixés avant la fin de cette semaine.
Mercredi, le président Jérôme Ducros, le directeur général Fabien Barthez, le comptable et l'avocat du club ariégeois, ont présenté des pièces supplémentaires à la commission. En juin dernier, la DNCG de la Ligue de Football Professionnelle (LFP) qui se prononçait en première instance avait retoqué le dossier de Luzenac estimant qu'il manquait des garanties financières pour la saison à venir et aussi des documents comptables de la saison passée.
Le président Ducros n'avait pas caché sa déception, son étonnement, sa colère même après cette décision. Mais il avait immédiatement indiqué que le club se battrait en appel et apporterait les garanties financières nécessaires.
Luzenac a terminé vice-champion de France de National et est devenue la plus petite ville de France à accéder à la Ligue 2. L'équipe s'entraîne désormais au CREPS de Toulouse et disputera ses matchs "à domicile", si le feu vert est donné pour accéder à la Ligue 2, au Stade Ernest-Wallon, propriété de l'Association des Amis du Stade Toulousain.
Il faut maintenant attendre. Sans doute les heures les plus longues de l'histoire du LAP.