A pied, à vélo, en voiture, en tram, en métro, en TER : l'air respiré dans l'agglomération toulousaine lors des déplacements domicile/travail fait l'objet d'une étude de l'ORAMIP. Ses premiers résultats montrent que c'est dans l'habitacle de la voiture qu'on respire le plus de pollution
L'ORAMIP (Observatoire Régional de l'Air en Midi-Pyrénées) est en train de renouveler, depuis début mars et jusqu'à fin avril, l'étude qu'il a menée en 2008-2009 sur la qualité de l'air respiré dans les moyens de transport de 118 communes de la grande agglomération toulousaine.
35 trajets sur les axes les plus empruntés aux heures de pointe sont en cours d'observation dans 7 moyens de transport (vélo, marche, bus, voiture, tram, métro, TER). Les premiers résultats portent sur les 2 polluants les plus nocifs parmi les 12 retenus : le dioxyde d'azote et les particules en suspension PM 10. Ils font apparaître que, comme en 2008-2009, le mode de transport dans lequel l’exposition des personnes à la pollution de l’air est la plus élevée est la voiture, suivie par le bus, puis le vélo. Les cyclistes à l'arrêt sont toutefois autant exposés que les passagers d'une voiture. Le métro, le bus et le TER sont soumis à des niveaux d'exposition moyenne. Quant aux niveaux d'exposition les plus faibles, ils ont été mesurés dans le tramway et pour les piétons.
Les résultats définitifs de l'étude seront publiés au mois de septembre prochain. Ils représentent des enjeux de santé importants. En janvier dernier, l’Institut de Veille Sanitaire a confirmé l’impact à court terme des particules en suspension (PM10) sur la mortalité dans 17 villes françaises, dont
Toulouse.