En grève depuis la semaine dernière, les deux centres d'hébergement d'urgence de La Ramée et de l'Escale à Toulouse suspendent leur mouvement, ce mardi 19 juillet. Ils n'ont rien obtenu et continuent de réclamer un rendez-vous en préfecture, voire une conciliation avec leur hiérarchie.
C'est une suspension et non pas l'arrêt d'un conflit après sa résolution.
Les centres d'hébergement d'urgence de l'Escale et de la Ramée suspendent leur mouvement de grève, entamé le 12 juillet dernier.
Ils n'ont rien obtenu mais font "une pause" en attendant de voir si leurs revendications sont entendues.
"L'équipe du Chus de La Ramée à décidé de reprendre le travail ce soir Mardi 19 juillet mais précise que nous ne faisons que suspendre notre mouvement et que nous pourrions si nécessaire, facilement le reprendre. La grève est donc à ce jour suspendue mais le préavis illimité maintenu", explique le personnel dans un communiqué.
Les salariés, qui protestent contre les conditions de travail dégradées depuis plusieurs années, des bas salaires, proches du Smic, souvent en temps partiel, attendent toujours un rendez-vous avec la préfecture. Voire une médiation avec leur hiérérchie.
Les revendications portent notamment sur le non-paiement d'heures de nuit, l'extension des horaires d'accueil et la reconnaissance du travail social accompli.
Emmanuel Wat et Marc Lasbarrères, de France 3 Midi-Pyrénées, les ont rencontrés dimanche 17 juillet :