Après Nicolas Sarkozy qui avait indiqué qu'il n'y avait pas eu d'attentats en France entre 2005 et 2011, omettant mars 2012 et Merah, puis Eric Woerth pour qui Merah ce n'était pas un attentat, l'ancien ministre de l'Intérieur a lui aussi employé des termes ambigus pour qualifier l'affaire Merah.
"Une forme de terrorisme" cela sous-entend que ce n'est pas vraiment du terrorisme. Ces propos, moins polémiques que ceux d'Erric Woerth dix jours plus tôt, laisse planer à nouveau un doute sur la qualification des actions de Merah en mars 2012, alors que la droite était au pouvoir.
##fr3r_https_disabled##Début décembre, trois semaines après les attentats de Paris et Saint-Denis du 13 novembre, Nicolas Sarkozy lui-même avait indiqué qu'il n'y avait pas eu d'attentats entre 2005 et 2011 en France, période où il était au pouvoir. Il omettait ainsi volontairement les premiers mois de 2012 et l'affaire Merah, durant la campagne présidentielle.
Fin janvier dernier, c'est l'ancine ministre du budget, Eric Woerth, qui dans un débat sur iTélé face au FN Florian Philippot, avait indiqué que l'affaire Merah ce n'est "pas un attentat" mais "le crime d'un furieux". Il avait ensuite tenté de calmer la polémique en publiant plusieurs messages sur le réseau Twitter.
Brice Hortefeux a d'ailleurs lui-aussi repris le terme de furieux. "C'est un attentat commis par un furieux (...) c'est une forme de terrorisme", a-t-il répondu sur le plateau de BFM.
Les propos d'Eric Woerth avaient provoqué la colère de la gauche et des familles de victimes. Le père d'une des victimes, Albert Chennouf-Meyer, et sa belle-fille ont même porté plainte contre Nicolas Sarkozy et Eric Woerth pour contestation de crimes contre l'humanité et diffamation.