Par l'intermédiaire du laboratoire Frank Duncombe et en collaboration avec le Syndicat des Conchyliculteurs de la Côte de Nacre, il lance un programme inédit de recherche sur les causes de mortalité des huîtres dans le département du Calvados. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Ce projet consiste notamment à analyser tous les mois la qualité de l'eau dans les parcs ostréicoles d'Asnelles et de Saint Vaast-la-Hougue.

Depuis 2008, on le sait, les huîtres sont victimes d'une mortalité anormale sur le littoral bas-normand, en particulier les juvéniles.

Pour les naissains, la cause la plus importante de ce phénomène est un virus. Mais depuis quelques mois, un autre pathogène, une bactérie, est à l’origine d’une nouvelle et importante mortalité, plus estivale et concernant cette fois les huîtres adultes.

Si les causes de ces phénomènes sont aujourd’hui connues, reste que le facteur environnemental joue vraisemblablement un rôle dans la prolifération du virus herpétique comme dans celle d’autres pathogènes.

C’est ce que l’étude – la première de ce genre – menée par le laboratoire Frank Duncombe va tenter de déterminer au cours de  cette année.

Elle répond à une demande forte des ostréiculteurs de la Côte de Nacre qui y participent activement. D’une part, en fournissant des huîtres, d’autre part, en réalisant chaque mois les prélèvements nécessaires au laboratoire, ceux de l’eau et ceux effectués sur les mollusques.

Outre des analyses microbiologiques destinées à isoler virus et pathogènes, le laboratoire réalise ensuite des analyses chimiques afin d’enquêter sur la présence éventuelle de métaux lourds (plomb, mercure, arsenic, cuivre…), de pesticides ou de polychlorobiphényles (plus connus sous le nom de PCB) sur les animaux, aussi bien que dans l’eau de mer.

Ces relevés mensuels devraient permettre de déterminer s’il y a effectivement une concordance entre le changement de la qualité de l’environnement et la mortalité des animaux.

Le conseil général du Calvados consacre 26 000 € à ces travaux de recherche qui ont démarré en mars et s’achèveront en décembre.

Reportage, Laurent Marvyle et Cyril Duponchel :
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information