Plusieurs athlètes normands ont été sélectionnés pour participer aux Jeux Olympiques et paralympiques de Tokyo qui se déroulent dès aujourd'hui et jusqu'au 5 septembre 2021. Découvrez ou redécouvrez leurs visages.
Ils représenteront notre région, mais surtout la France, aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo. Marcheur, pongiste ou encore triathlète... plusieurs athlètes Normands vont mettre le cap sur le Japon. Certains participeront aux Jeux Olympiques qui démarrent ce vendredi 23 juillet jusqu'au 8 août 2021, deux aux Jeux Paralympiques du 24 août au 5 septembre. Découvrez leurs portraits.
Cliquez ici pour découvrir comment suivre les JO de Tokyo sur France Télévisions
Le Dieppois Kevin Campion, meilleur marcheur français sur 20 kilomètres
Au Japon, 3 marcheurs défendront les couleurs de la France aux JO. Parmi eux, Yohann Diniz sur 50 kms et le marcheur Dieppois Kevin Campion engagé sur 20 kms. L'athlète qui réside près de Dieppe avait terminé 16è aux mondiaux de Doha (Qatar) pour se qualifer aux JO. Le Normand voit enfin le bout du tunnel après une année compliquée par la crise sanitaire.
Le marcheur a trouvé sa satisfaction dans le haut niveau. Depuis 2013, il participe à tous les grands rendez-vous. Lors des mondiaux d'athlétisme à Doha en 2019, l'athlète normand avait dû se surpasser sans ferveur populaire et se confronter à des conditions météorologiques déplorables.
Pas à pas, Kévin gravit les échelons, sous le regard de son épouse, marcheuse également. C'est elle qui l'a convaincu de quitter Lyon pour la Normandie. En 2019, il a signé avec le club de Dieppe.
Médaillé d'argent aux championnats de France d'athlétisme fin juin, il a battu son propre record personnel : 39'40"70 sur 10 000 m de marche. "Une performance incroyable compte tenu de l'année un poil compliquée aussi bien physiquement que psychologiquement. Je suis remotivé et reboosté pour Tokyo , je vous promet que ça va Ch** !", s'est-il réjouit sur les réseaux sociaux.
En pleine force de l'âge, le marcheur de 31 ans s'est fait une promesse : ne pas dévier de sa route jusqu'aux Jeux Olympique de Paris. D'ici là, il découvrira les JO à Tokyo. Départ de la course le 5 août à Sapporo.
Basket : Batum et Johannes, deux enfants de Lisieux pour faire briller les bleus
Ils étaient du voyage à Rio en 2016. Ils tenteront de faire briller cet été sur les parquets japonais les équipes de France de basket masculines et féminines. Nicolas Batum et Marine Johannes ont été tous deux sélectionnés pour participer aux jeux olympiques de Tokyo.
Plus forts ensemble. #Tokyo2020 here we go ?
— Equipes de France de Basket (@FRABasketball) July 22, 2021
? Diaw/FFBB pic.twitter.com/DWLin99fU3
Outre leur talent le ballon en main, Nicolas Batum et Marine Johannes ont bien d'autres points commun. Tous deux sont natifs de Lisieux et ont fait leurs débuts au sein du club de Pont-L'Evêque, avant de partir au CBC pour l'un et à Mondeville pour l'autre. Les deux internationaux n'ont pas oublié d'où ils viennent. Ils organisent conjointement durant l'été des stages de basket pour les jeunes du Pays d'Auge.
Merci à nos campeurs et tout le staff pour cette belle semaine basket à la maison. Un vrai kiff d’avoir pu la partager avec Marine et tous nos jeunes basketteurs Normands #BatumJohannesCamp pic.twitter.com/DjyiJPgFUc
— Nicolas Batum (@nicolas88batum) July 13, 2018
En septembre 2019, l'équipe de France masculine de basket accomplissait un exploit en battant le pays roi de la discipline, les Etats-Unis, en quart de finale de la Coupe du monde. Une belle victoire qui permettait aux Bleus, emmenés par le capitaine Nicolas Batum, de décrocher leur billet pour Tokyo. Deux ans plus tard, le Normand s'apprête à participer pour la troisième fois de sa carrière à des jeux olympiques. Il doit rejoindre l'équipe de France ce vendredi 9 juillet à Paris pour entamer la préparation. Pas le temps de souffler pour le basketteur de 32 ans qui a terminé sa saison avec les Clippers le 1er juillet dernier. Malgré l'élimination de son club en finale de la conférence Ouest par Phoenix, le bilan est positif pour Nicolas Batum. Certains spécialistes parlent de renaissance : après une période compliquée au sein des Charlotte Hornets, le Français a retrouvé du temps de jeu et de l'efficacité, notamment aux trois points, à Los Angeles.
Thx to all the #ClipperNation for the support. Thx to the organization, the fans and my teammates for believing in me. Thank you for welcoming me and my family as one of your own since day one.
— Nicolas Batum (@nicolas88batum) July 1, 2021
Nothing can be taken for granted in life. The journey continues, next stop: Tokyo! pic.twitter.com/Z9CexahJrX
Pour Marine Johannes, les jeux olympiques seront peut-être l'occasion d'éteindre certaines frustrations de la saison. L'équipe de France féminine, pourtant favorite de la compétition, a été battue pour la cinquième fois de suite en finale de l'Euro (par la Serbie) à Valence en juin dernier.
En championnat, son club, l'ASVEL, s'est arrêté aux quarts de finale des play-offs et ne disputera pas l'Euroligue la saison prochaine, une compétition où la Normande a réalisé cette année une belle prestation, en figurant dans le deuxième meilleur cinq. En parallèle de sa carrière française, la basketteuse brille aussi sur les parquets américains depuis l'été 2019. Le club WNBA des New-York Liberty l'a signée pour "plusieurs années".
Aviron : Margaux Bailleul va tout donner pour rapporter une médaille
La havraise Margaux Bailleul s'est qualifiée en mai dernier pour représenter la France aux JO de Tokyo. L'athlète a déjà été plusieurs fois championne de France de sa discipline. Déterminée et perfectionniste, elle va tout donner pour rapporter une médaille.
Cette championne de 21 ans pratique l’aviron depuis 2011 au club de la Société Havraise d’Aviron (SHA). Inscrite sur la liste des sportifs de haut niveau depuis 2015, elle a été 14 fois Championne de France dont 9 fois en individuelle. Partageant sa vie entre la compétition et ses études de masseur-kinésithérapeute, Margaux vise le plus haut niveau à l’international : la médaille olympique.
Equitation : la Normandie en force en saut d'obstacles avec Mathieu Billot et Pénélope Leprévost
La Normandie étant la terre du cheval, il eut été innconcevable que l'équipe de France ne compte aucun Normand dans ses rangs. Et la région compte pas moins de deux représentants parmi les trois titulaires en saut d'obstacles. Le Calvadosien Kévin Staut, l'un des artisans de la médaille d'or française aux JO de Rio en 2016, a dû renoncer en raison de la blessure de son partenaire Viking d’la Rousserie. Pas de problème en revanche pour Mathieu Billot et Quel Filou 13. Le duo figure parmi les meilleurs du circuit. Le cavalier de 35 ans, natif de Deauville, participera pour la première fois cet été à des jeux olympiques.
On ne présente plus la cavalière normande Pénélope Leprévost, native de Rouen et licenciée du Pôle international du cheval Longines-Deauville, ni son impressionnant palmarès. Vice-championne du monde de sa discipline à deux reprises (les jeux équestres mondiaux de Lexington et de Caen), elle a également remporté la médaille d'or aux jeux olympiques de Rio en 2016 avec Kevin Staut, Roger-Yves Bost et Philippe Rozier. Elle concourrait alors avec Flora de Mariposa. Pour sa troisième participation à des olympiades, Pénélope Leprévost s'envolera pour Tokyo avec Vancouver de Lanlore.
Benoit Cosnefroy et Guillaume Martin, premiers cyclistes normands aux JO
Cinq coureurs ont été sélectionnés par Thomas Voeckler pour représenter la France aux Jeux Olympiques de Tokyo. Parmi eux, on retrouve deux normands : Guillaume Martin et Benoit Cosnefroy. Ils tenteront d'obtenir une médaille lors de la course en ligne le samedi 24 juillet lors de l'épreuve en ligne autour du Mont Fuji.
Originaire de Cherbourg, Benoit Cosnefroy a déjà goûté à la sélection nationale, en 2019 lors du championnat du monde dans le Yorkshire. Guillaume Martin, lui, fut un formidable allié pour permettre à Julian Alaphilippe de se parer du maillot arc-en-ciel en 2020.
Ce rôle de bras droit, l'Ornais pourrait le laisser pour endosser le costume de leader. Depuis Atlanta 1996 et le remplacement des amateurs par les professionnels sur l'épreuve olympique, c'est la première fois que des cyclistes normands sont sélectionnés. En attendant Tokyo, les deux Normands espèrent briller sur le Tour de France, dans lequel ils visent chacun une victoire d'étape.
Les coureurs partiront pour le Japon à 23h30 le soir même de la fin du Tour de France auquel ils participent actuellement. Il leur restera seulement cinq jours pour s'acclimater avant l'épreuve, pour tenter de réaliser ce qu'aucun cycliste professionnel français n'a encore fait : obtenir une médaille olympique.
Voile : le Havrais de coeur Jérémie Mion
C'est sa seconde participation aux Jeux Olympiques. Jérémie Mion, Havrais de coeur prépare les JO de Tokyo depuis Marseille. C'est au Havre qu'il a fait ses débuts en voile et c'est de là qu'il s'élancera pour la Transat Jacques Vabre à l'automne 2021. Une année avec de gros enjeux pour le skipper de 31 ans.
Il faut trouver la bonne balance entre préparation physique, préparation du matériel, entraînement sur le bateau...
Après un championnat du monde en demi-teinte au mois de mars, c'est victorieux que Jérémie Mion et ses coéquipiers sont revenus des championnats d'Europe en mai dernier. De quoi lui donner des ailes pour les JO de Tokyo. Déjà champion du monde de voile en 2018, il rêve désormais de nouveaux titres internationaux. Alors cap sur Tokyo où une médaille d'or serait synonyme de consécration !
Pour suivre Jérémie Mion : Epreuves du 28, 29, 30 juillet, 1er et 2 août, 4 août
Football : Alexis Beka Beka, un joueur du Stade Malherbe de Caen
Pour la première fois depuis Atlanta 1996, l'équipe de France de football s'est qualifiée pour les Jeux Olympiques. Problème : de nombreux clubs avaient refusé de libérer leurs joueurs pour aller à Tokyo. Pas le SM Caen, qui a autorisé Alexis Beka Beka à partir au Japon du 22 juillet au 8 août.
Ce Malherbiste pur jus âgé de 20 ans, formé au club depuis le plus jeune âge, va représenter les couleurs de la France dans le tournoi olympique de football qui se déroulera du 21 juillet au 7 août 2021. Lancé dans le bain professionnel en décembre 2019 par Pascal Dupraz, le jeune joueur peut évoluer en milieu de terrain ou en défense.
S'il se retrouve sélectionné, c'est que la plupart des clubs ont refusé de libérer les joueurs appelés par le sélectionneur Sylvain Ripoll, qui a toutes les peines du monde à concocter une liste de 22 joueurs.
"Il va se retrouver avec des garçons comme Gignac et Thauvin, c'est l'opportunité de côtoyer des grands joueurs. Il sera aussi sur le village olympique, et pourra ainsi vivre avec des stars d'autres sports. Ce sera une expérience très enrichissante pour lui. Je ne me voyais pas lui refuser ça, et puis on se doit de contribuer à la représentation dans une compétition aussi importante que celle-là", avait réagit Stéphane Moulin, entraîneur du SM Caen.
En laissant partir Alexis Beka Beka aux Jeux Olympiques, le @SMCaen « montre l’exemple » explique le coach Stéphane Moulin pic.twitter.com/yN8yDPM7Ax
— Malherbe inside (@Malherbe_inside) July 2, 2021
C'est un honneur pour le club, c'est un honneur pour le joueur. Le Stade Malherbe de Caen montre l'exemple.
Les tournois de football débuteront le 21 juillet.
Rugby : Jade Ulutule rempile avec le rugby à 7
C'est sa deuxième participation aux Jeux Olyumpiques. Née à Fécamp (Seine-Maritime), Jade Ulutule évolue au club de Rennes. Membre de l’équipe de France de rugby à XV, elle rempile avec le rugby à 7 à l’occasion des JO. La demi de mêlée ou centre avait déjà été de l’aventure en 2016, lorsque les Bleues avaient été sorties en quart de finale par le Canada (5-15).
??✈️?? Vous l'attendiez, elle est là !
— France Rugby (@FranceRugby) July 5, 2021
Notre équipe de #France7 ???? ????? ! ? #EnRoutePourTokyo
そら行けブルー ! pic.twitter.com/aASP5GGflQ
Avant de commencer le rugby, Jade pratique le handball. Elle s'initie au rugby dans sa ville de Fécamp, où elle joue pendant sept ans avant d'intégrer le pôle espoir rugby féminin de Rennes, puis le Stade rennais à 18 ans, avec lequel elle découvre l'élite du rugby féminin français. Elle part en Nouvelle-Zélande où elle dispute le championnat national avec l'équipe d'Auckland. Elle est élue meilleure jeune joueuse à l'issue de la saison, qui voit également son retour en France.
Elle fait partie de l'équipe de France féminine de rugby à XV à partir du Tournoi des Six Nations 2013. Elle honore sa première cape internationale en équipe de France le 2 février 2013 contre l'Italie. Elle fait aussi partie de l'équipe de France féminine de rugby à sept disputant la Coupe du monde de rugby à sept 2013 et les Jeux olympiques d'été de 2016.
Skeet olympique : le Saint-Lois Éric Delaunay
Le Manchois Eric Delaunay est la plus belle chance de médaille normande aux Jeux Olympiques de Tokyo, dans une discipline insolite: le skeet olympique, qui compte peu de sportifs professionnels. A 32 ans, il est actuellement au 3e rang mondial de la discipline et s'entraîne à Bréville sur mer, sur le seul stand de tir de la région. Il a choisi cette fois-ci de tout miser sur l'entraînement sportif mais aussi mental pour ne pas reproduire les mêmes erreurs qu'aux JO de 2016, où il avait terminé 7e.
Et en matière d'effort, le Normand n'a pas ménagé sa peine ces quatre dernières années. Cinq heures de travail tous les jours pour se préparer aux jeux olympiques de Tokyo.
VIDEO. Portrait d'Eric Delaunay
Pour suivre Eric Delaunay : épreuves 25 juillet (qualifications jour 1), 26 juillet (qualifications jour 2 et finales)
Natation : Mewen Tomac
Né à Evreux en 2001, Mewen Tomac est médaillé d'argent du 200 mètres dos aux Championnats d'Europe juniors de natation 2019 et médaillé de bronze du 200 mètres dos aux Championnats du monde juniors de natation 2019. Il remporte la finale du 100 mètres dos aux Championnats de France de natation 2020, mais n'atteint pas les minima olympiques.
Qualifié sur deux épreuves pour les JO de Tokyo, le nageur sera certainement plus performant sur le 100 m dos, sa discipline fétiche.
Jeux Paralympiques : Alexis Hanquinquant et Florian Merrien
Du 24 août au 5 septembre 2021, 4 400 athlètes handisports s’affronteront à Tokyo. Parmi eux deux Normands : le paratriathlète Alexis Hanquinquant et le pongiste Florian Merrien. Tous deux, la vie ne les a pas épargné mais leur indéboulonnable sourire force le respect. Un accident de chantier a couté à Alexis Hanquinquant une partie de sa jambe, quant à Florian Merrien c’est un virus contracté à l’âge de 18 mois qui s’est attaqué à sa moelle épinière, 1 heure plus tard ses membres inférieurs étaient définitivement paralysés.
Florian Merrien a su se nourrir de l’altérité pour contourner les obstacles. A 10 ans, il franchit les portes du club de Tennis de Table de Grand-Quevilly, à une époque où le Handisport est encore marginalisé.
Je pense que mes entraîneurs m’ont regardé arriver avec des grands yeux en se demandant ce qu’ils allaient faire de moi ! Ce qui m’importait c’était de faire du sport je n’avais aucunement l’ambition de devenir un champion.
VIDEO. Portrait de Florian Merrien, en route pour les JO de Tokyo
L’Yvetotais Alexis Hanquinquant avait 24 ans quand sa vie a basculé. En pleine force de l’âge, il est tout juste sacré champion de France de Full contact avant d’être victime d’un lourd accident de chantier en 2010. Sa jambe est broyée puis sauvée médicalement, mais la douleur le pousse à choisir l’amputation 3 ans plus tard.
J’avais besoin d’un objectif sportif pour rebondir. Je me suis alors inscrit au club de Triathlon d’Yvetot. En course à pied et vélo j’étais plutôt à l’aise mais en natation j’avais vraiment un petit niveau avant de rencontrer mon actuel entraîneur.
A Rouen, Nicolas Poulot le prend alors sous son aile et le hisse au niveau des meilleurs nageurs régionaux valides. Choix payant, du haut de son 1, 95 m Hanquinquant domine la concurrence et remporte 3 titres de champion du monde et d’Europe
? ?? Victime d'un accident de chantier, sa jambe a été amputée. Aujourd'hui il est triple champion du Monde de paratriathlon. Alexis Hanquinquant vise l'or à #Tokyo2020 #Stade2 pic.twitter.com/nfK1aYLMl7
— France tv sport (@francetvsport) May 2, 2021
L’or pour Hanquinquant, le bronze pour Merrien ?
Décrocher une médaille olympique c’est souvent le rêve d’une vie pour un sportif. A ce petit jeu Florian Merrien a déjà touché le graal avec une médaille d’or par équipe à Pékin en 2008 et une médaille de bronze en individuel à Rio en 2016. Dans quelques semaines il sera l’un des grands favoris pour être de nouveau sur la 3eme marche du podium.
Pour Alexis Hanquinquant la donne est différente. Il vivra à Tokyo ses premiers Jeux Paralympiques, une échéance qu’il prépare depuis 5 ans. Sa domination dans la discipline est telle que la médaille d’or ne devrait pas lui échapper. Mais prudence le jeune britannique Michael Taylor émerge à ses côtés.
Pour suivre Florian Merrien et Alexis Hanquinquant :
- Jeux Paralympiques d’été : 24 août au 5 septembre 2021
- Florian Merrien > Epreuves : en attente des dates - Site : Gymnase métropolitain de Tokyo
- Alexis Hanquinquant > Epreuves 29 au 30 août (36 concurrents) - Site : Base nautique d’Odaiba
Comment suivre les JO 2021 ?
- France 2 et France 3 seront en direct chaque jour de minuit à 16 heures
- Le replay de la veille sera proposé tous les jours sur France 2 de 16h00 à 17h30
- France 4 proposera en journée les compétitions des sports collectifs, le replay de 16h00 à 18h30
- La cérémonie d'ouverture sera diffusée sur France 2 le vendredi 23 juillet 2021 à 13h00, tandis que la cérémonie de clôture sera à suivre le dimanche 8 août 2021 à 13h00 sur France 2.
- En dehors des épreuves des JO, des magazines dédiés seront proposés dans la journée : Le Mag de Laurent Luyat de 17h35 à 18h30 sur France 2 ; TLS spécial JO à 20h45 sur France 3 ; Stade 2 le dimanche à 20h05 sur France 3.