Le 4 juillet dernier, l'abattoir AIM de Sainte-Cécile dans la Manche a été mis en liquidation judiciaire. Trois ans plus tôt, avant un premier sauvetage, les salariés avaient mis en cause la coopérative d'éleveurs Cap 50. Ils envisagent de nouveau de porter l'affaire en justice.
C'est une information révélée par nos confrères de France Bleu. Ce jeudi 6 septembre, les anciens salariés de l'abattoir AIM de Sainte-Cécile était réunis en assemblée générale pour faire le point sur la liquidation judiciaire de l'entreprise. Trois ans après un premier sauvetage, la fermeture a été prononcée par le tribunal de commerce de Rouen le 4 juillet dernier, faute de repreneur.
Outre le dossier du reclassement et des indemnités, un autre sujet a été abordé lors de cette réunion. Les ex-salariés envisagent de poursuivre l'ancien actionnaire du site. Ils estiment que la gestion de la coopérative d'éleveurs Cap 50 est à l'origine de la situation dans laquelle s'est retrouvée l'entreprise. En 2015 déjà, alors que l'abattoir se trouvait en grande difficulté, une démarche similaire avait été étudiée par les salariés et leurs représentants.