Une alerte à la bombe a visé l'Institution Saint-Joseph au Havre (Seine-Maritime), lundi 13 novembre 2023. Un adolescent avait été placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête, il vient d'être relâché par la police.
C'est un canular qui a valu l'évacuation de 1.200 élèves et personnels éducatifs. Lundi 13 novembre 2023, l'Institution Saint-Joseph au Havre a reçu un mail de menaces, en début d'après-midi.
Un adolescent de 15 ans soupçonné
Le courriel indiquait qu'une bombe avait été placée dans l'établissement scolaire, entraînant son évacuation. Les policiers avaient effectué une levée de doute, avant d'autoriser la reprise des cours.
Quelques heures après l'incident, un jeune homme de 15 ans, soupçonné d'être l'auteur de la plaisanterie, a été placé en garde à vue par les forces de l'ordre. L'adolescent, domicilié au Havre, a alors nié les faits.
Selon une source policière, l'individu "a été remis en liberté. Il a nié les faits, mais les enquêteurs poursuivent l'enquête pour vérifier tout cela." L'enquête est toujours en cours, nous confirme-t-on.
Une autre fausse alerte
Le même jour, une seconde fausse alerte à la bombe avait touché un lycée de Cherbourg.
Tôt dans la matinée, les élèves et professeurs du lycée Alexis-de-Tocqueville, à Cherbourg-en-Cotentin (Manche), avaient été confinés dans un gymnase. Les cours avaient repris normalement peu avant midi.