VIDÉO. Mylann, 7 ans, découvre sa nouvelle main de super-héros… Une prothèse imprimée en 3D par une association, pour que les enfants aient "quelque-chose en plus"

L’association e-Nable France fabrique bénévolement, partout en France, des prothèses de mains ou de bras grâce à des imprimantes 3D. Les créations, ergonomiques mais surtout fonctionnelles, sont ensuite offertes à des enfants privés de mains ou de bras. Près du Havre, Mylann a découvert hier sa nouvelle main.

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C’est un grand jour pour Mylann, 7 ans : ce mercredi 17 mai à Sainte-Adresse (Seine-Maritime), le petit garçon, privé de sa main gauche, a découvert avec émerveillement sa nouvelle prothèse. Il peut désormais bouger les doigts et saisir des objets. Un confort supplémentaire… A l’effigie de son super-héros préféré.

Transformer les enfants en super-héros

La prothèse a été offerte à l’enfant gratuitement par l’association e-Nable France, pour illuminer et faciliter son quotidien. "On est venu, ils lui ont proposé plusieurs modèles de mains. Evidemment, il a voulu la plus sophistiquée, la moins personnalisable", s’amuse Alexandre Aubout, son père. "On leur a donné du fil à retordre et ils ont fait quelque-chose de génial."

Il va être content de mettre ça à l’école, même si pour le moment il ne sait pas ce que vont penser ses copains. Tout le monde va être "wow, Mylann, ta belle main !"

Charlie Aubout

Mère de Mylann

C’est Grégory Carpentier, bénévole à l'association, qui a conçu cette prothèse rouge et noire, directement inspirée de Spider-Man, grâce à son imprimante 3D. "En plus de créer et d’imprimer une forme, il y a le côté design : on va offrir un objet et pas qu’un appareillage", précise-t-il. "On veut que l’enfant se dise ‘je n’ai pas quelque-chose en moins, j’ai quelque-chose en plus’. C’est notre leitmotiv."

Découvrez le sujet de N. Marot-Saferis et A. Develay pour France 3 Baie de Seine :

L’appareillage a nécessité plus d’un mois de conception et 48 heures de fabrication… Mais a coûté moins de 50 euros. Et tous les propriétaires d'imprimantes 3D qui le souhaitent peuvent relever ce défi : l'association partage librement les modèles de ses prothèses. De quoi transformer une multitude d’enfants en super-héros.

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