À La Douze en Dordogne, on veut une forêt qui se mange !

Quitte à planter des arbres, autant qu'ils soient utiles et que tout le monde en profite ! C'est sur ce principe que la commune de La Douze a accepté que l'on plante une forêt-verger dont les fruits seront à croquer pour tous

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Une idée vieille comme le monde

Les vieux concepts ont souvent du bon. Prenez le Jardin d'Eden, par exemple. Un lieu où la végétation luxuriante et variée suffisait à pourvoir aux besoins d'Adam et Ève, et où il suffit de tendre la main pour cueillir les bienfaits de Mère Nature.

À condition de planter des pommiers plutôt que du bouleau et d'éviter les pommes de discorde, on peut aisément s'en approcher, ce n'est qu'une question de culture. 

Ramer dans le vert

Cette culture, c'est justement celle qui branche les rejetons du collectif  Plantons des Arbres. Une grappe de volontaires originaires de l'Archipel des Transitions, qui a émergé en Dordogne le 11 mai 2019, et dont les insulaires rament contre vents et marées pour une transition heureuse vers un avenir plus vert.

Planter la première forêt comestible de Dordogne 

Entendons-nous bien : il ne s'agit pas de faire muter les amateurs de foie gras en xylophage, mais de transformer un bête pré en un luxuriant verger-potager sauvage.

Un projet qu'ils ont réussi à faire germer dans la tête des quinze conseillers municipaux de La Douze (La Douze, c'est dans le 24, à 20km au Sud-Est de Périgueux). La commune a concédé une parcelle de 2 700 m2 pour ce projet rendu possible par une enveloppe venue du Budget Participatif départemental.

Il n'y a pas de mauvaises herbes...

Du coup, l'Archipel a fourbi ses pelles, et samedi 13 mars à La Douze, 50 bénévoles ont répondu à l'appel. Venus converger pour prendre racine ensemble et s'offrir une bonne journée de culture déconfinée, en plein air.

Haies fruitières galopantes, aromatiques en liberté, fruitiers qui font l'école buissonnière : ne vous attendez pas à trouver un verger-potager tiré au cordeau, aux allées nettes et brillantes comme un baril de Round-up. L'idée est plutôt de laisser s'épanouir librement branches et tiges dans l'esprit d'un mandala végétal.

Plaisir d'essences (sans indécence)

Fruit de la permaculture, cette culture sans clôture donnera une forêt comestible où la variété d'essences ravira les sens, sans pour autant avoir recours aux énergies fossiles. 

Ne reste plus qu'à attendre en silence que ça pousse, en pensant que l'idée poussera d'autres communes à faire pousser leur propre forêt comestible. Histoire de cultiver les poires d'un monde meilleur !

 

 

 

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