Avant d'arriver dans vos assiettes en cette période de fêtes, les huîtres ont souvent voyager et sont passées à un moment ou à l'autre par les plateformes logistiques d'expédition. Bien avant la vente directe, elles sont l'une des clefs de voûte de l'approvisionnement de nos magasins.
Pendant les fêtes, les plateformes logistiques tournent à plein régime pour expédier le plus rapidement possible les huîtres partout en France. Certaines vont même franchir les frontières vers l'italie ou l'Espagne.
Un site d'expédition est installé à Bourcefranc-Le Chapus au cœur du bassin de Marennes-Oléron. Pendant la période des fêtes de fin d'année, 500 tonnes d'huîtres y transitent chaque jour.
Les palettes d'huîtres déjà conditionnées sont acheminées à la plateforme logistique par des transporteurs ou plus souvent par les ostréiculteurs eux-mêmes qui viennent livrer leur production, parfois plusieurs fois par jour. Ce genre de plateforme est un intermédiaire nécessaire pour eux et leur permet d'élargir leur zone de ventes.
A peine arrivée, les palettes sont contrôlées et dirigées vers un des quais d'embarquement où patientent les camions de livraison.
25 semi-remorques transportant chacun environ 20 tonnes d'huîtres partent tous les jours pour approvisionner les revendeurs aux quatre coins de la France.
Répondre au rush de la période des fêtes
Une quinzaine d'employés s'affairent sur place, chacun avec une mission bien déterminée pour que la machine tourne à plein régime. Entre le 18 et le 30 décembre, c'est le rush mais un gros travail d'organisation a été fait en amont pour que tout se déroule le mieux possible.Les huîtres de Marennes-Oléron sont acheminées soit vers Rungis pour être vendues dans toute la région parisienne mais aussi vers le nord et l'est de la Lorraine à la région Rhône-Alpes."Nous avons une très forte activité à Noël, un peu moins pour le 1er janvier mais il y a toujours une pression à tenir entre Noël et le 1er de l'an.
Jean-luc Passebon, directeur de l'agence Stef de Bourcefranc-le- Chapus
Reportage de Pascal Foucaud et Pascal Simon :