Le collectif Bassines Non Merci appelle à un moratoire sur les réserves de substitution en eau

À l'issue d'une semaine de débats au "Village de l'eau" à Melle (79) et de heurts avec les forces de l'ordre lors de manifestations, notamment samedi 20 juillet à La Rochelle, le collectif Bassines Non Merci appelle "à l'apaisement" dans une lettre ouverte "aux élu.es de la République."

Dans une "lettre ouverte aux nouveaux et nouvelles élu.es de la République" rendue publique ce lundi 22 juillet en début d'après-midi, le collectif Bassines Non Merci lance un appel à "cesser le feu" sur les questions de "l'eau"

Le collectif s'adresse aujourd'hui aux "élu.es (...) qui acceptent le débat" et les appellent "à construire une politique de l'eau partagée, qui apaise plutôt qu'elle ne détruit"

Un moratoire "indispensable"

Les organisations membres du collectif s'inquiètent que le démarrage annoncé de chantiers soit la source d'une "nouvelle escalade des tensions".

Le collectif propose donc à nouveau un "moratoire sur les bassines" qu'il juge désormais "indispensable pour recréer un dialogue démocratique", notamment à la suite des "tensions générées par la crise de l'eau sur le territoire".

L'appel à "l'apaisement" intervient après une semaine de débats et de rencontres au "Village de l'eau" à Melle (79), mais aussi de heurts parfois violents face aux forces de l'ordre, ce vendredi 19 juillet à Migné-Auxances (86), près de Poitiers, et ce samedi 20 juillet à La Rochelle (17).

Le collectif rappelle que "la science, les institutions et la justice [lui] donnent raison" et estime que "plus de 40 000 personnes" ont participé à leur mobilisation entre le 16 et le 21 juillet dernier. Enfin, il affirme que, "grâce à l'inventivité des gestes portés et des parcours empruntés" lors des manifestations extérieures au "Village de l'eau", les manifestants "ont réussi à éviter le piège d'un nouveau Sainte-Soline".

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