La flamme olympique entre dans la grotte de Lascaux : découvrez les images du relai en Périgord

La flamme olympique au Pays de l'Homme. C'était un des temps forts de ce 22 mai en Périgord, quand le flambeau a parcouru 400 mètres dans la grotte de Lascaux. Une 13è étape de ce périple, qui a vu 114 porteurs acheminer la flamme dans sept villes de Dordogne dont Bergerac, Nontron et Sarlat avant de prendre la direction finale de Périgueux.

C'est un symbole de l'Humanité qui date de 20 000 ans, les grottes de Lascaux à la lumière de la flamme olympique. L'épéiste de Sarlat, Paolo Bois-Rolet, traversant Lascaux IV, la magnifique réplique de la grotte et accompagnant le symbole olympique sur les 400 mètres de la fameuse galerie aux peintures rupestres mondialement connues : un symbole fort. 

C'est ce que l'on s'attendait, ce mercredi après-midi à voir en direct sur france.tv Paris 2024. Mais faute de réseau suffisant dans la grotte et pour des raisons liées à la sécurité dans ce site préservé, les images tant attendues n'ont pu être diffusées en direct. 

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L'épéiste Paolo Bois-Rolet 18 ans, capitaine du relais des escrimeurs ©France.tv Paris 2024

Un peu plus tôt, alors que le ciel tournait au noir à Montignac, les porteurs de la flamme ont déambulé  devant une haie d'honneur formée par les jeunes escrimeurs venus de plusieurs clubs de Nouvelle-Aquitaine. Sur le site préhistorique de Lascaux, un relais collectif de 24 porteurs mettait à l'honneur la discipline et ses trois armes : sabre, fleuret et épée.

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Le relais de la flamme sur le site de Lascaux-Montignac ©France.tv Paris 2024

"En tant qu'olympien, et que membre du comité d'organisation, ça me fait quelque chose, sourit l'escrimeur Brice Guyart. Je retrouve la jeunesse, avec tous ces jeunes escrimeurs qui portent la flamme pour le relai collectif de l'escrime". 

Je retiens, cette communion, cette joie d'être ensemble : le public sur le bord des routes, la famille, les écoles, les personnes âgées... Je suis très ému.

Brice Guyart

Escrimeur, porteur de flamme

Puis la flamme a pris le chemin d'Agonac où la jeunesse répondait présent ce mercredi. 

De Bergerac à Sarlat

Depuis deux jours, la flamme olympique est en Aquitaine. Après Pau et les Pyrénées-Atlantiques, elle traversait, ce mercredi 22 mai, la Dordogne soutenue par 114 porteurs, se relayant à travers sept communes du Périgord : Bergerac, Saint-Aulaye-Puymangou, Sarlat, Nontron, Montignac-Lascaux, Agonac et Périgueux. 

Ce mercredi 22 mai, la fièvre olympique a gagné les routes et chemins du département. On a pu voir des tenues, des pancartes bleu-blanc-rouge hétéroclites le long du parcours.

Malgré l'humidité de la météo, la ferveur sportive est bien là. "On a ressorti nos drapeaux, nos écharpes de la coupe du monde de rugby", sourit cette jeune femme. "On est là, à Bergerac, sur le pont !" Dans les rues toutes les générations sont de sortie. On a presque l'impression d'attendre une étape du Tour de France pour les habitués. Pour Nolan, 11 ans il était primordial d'être là. "C'est un événement historique, donc je voulais la voir". C'est même lui qui a convaincu toute sa famille.

Tout au long du parcours, des particuliers, mais aussi des associations, des écoles participent à l'engouement général. Après Bergerac, la flamme a pris la direction de la bastide Saint-Aulaye-Puymangou sur la Dronne, puis le chemin de Sarlat.

Laurent Jalabert à Sarlat-la-Canéda

A la mi-journée, la flamme est entrée dans Sarlat-la-Canéda. Ici aussi, il y a du monde pour l'accueillir, notamment sur le passage du champion cycliste Laurent Jalabert tout sourire dans le soleil. Parmi les autres porteurs de renom de l'étape, on note la présence du coureur de fond Yohan Durand, mais aussi de Gaëlle Mignot, ancienne joueuse et sélectionneuse de l'équipe de France de rugby à XV, de Manon Hostens, kayakiste olympique ou encore de Yoann Kowal sur l'étape finale de Périgueux. 

À travers les ruelles de la ville, mais aussi ces hauteurs, la flamme est passée par les mains de 17 porteurs qui se sont succédé jusqu'à l'ascenseur panoramique, permettant d'offrir un superbe point de vue des toits de la cité médiévale dans la campagne périgourdine.

La flamme a ensuite poursuivi son parcours en direction alors de Nontron, commune connue pour sa tradition coutelière et ses remparts du 13è siècle où quatre personnes s'étaient passé le flambeau avant l'étape phare de Montignac-Lascaux, Agonac et le final de Périgueux.

Jusqu'au chaudron olympique à Périgueux

Le périple périgourdin de la flamme olympique s’est donc arrêté à Périgueux. Un peu avant 19 heures, le soleil a fait une réapparition à travers les gouttes de pluie et un arc-en-ciel accompagnait le convoi comme pour saluer son arrivée dans la ville.

Ils auront été au total 31 porteurs à partager cette flamme de torche en torche ce 22 mai dans la ville, pour une arrivée encouragée par les badauds sous leur parapluie.

C’est le tireur sportif de 17 ans Thomas Chinours, espoir du tir français pour les JO de Los Angeles en 2028, qui a terminé ce magnifique relai en mettant le feu au chaudron olympique. Un peu après 19h15, après avoir salué la foule, il approche le flambeau du chaudron qui s'embrase. 

La flamme sera jeudi pour sa 13è étape entre Libourne et Bordeaux. Elle est attendue dans 66 jours à Paris pour l'inauguration des Jeux Olympiques de Paris 2024.

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