Basket. Le Limoges CSP devant le Conseil Supérieur de Gestion : une journée décisive… parmi d’autres !

Journée capitale pour le Limoges CSP. C’est en effet ce jeudi que le Conseil Supérieur de Gestion de la DNCCG examine ses comptes. On ne devrait cependant pas avoir d’information dans l’immédiat, alors que la direction du club continue de chercher des solutions pour régler ses soucis financiers : Didier Jamot a répondu à nos questions.

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Le passage devant le Conseil Supérieur de Gestion

Ce n’est pas un traitement de faveur, ou en l’occurrence de défaveur : cet examen des comptes par le Conseil Supérieur de Gestion de la DNCCG, à cette époque de la saison, sur la période allant du 1ᵉʳ juillet au 31 décembre de l’année précédente, et sur le prévisionnel jusqu’au 30 juin de l’année en cours, il n’y a pas que le CSP qui y soit contraint. Tous les clubs professionnels du basket français doivent y passer. 

Et sauf cas exceptionnel, ce n’est pas le jour où le Conseil se réunit que l’on apprend grand-chose. Si une alerte ou une interrogation apparaissent, les dirigeants du club concernés sont alors convoqués sous quinzaine.

Ce 14 mars ne doit donc pas, en théorie, marquer le 'stop ou encore' que tous les fans du CSP redoutent ou espèrent.

Les ennuis continuent

Cela dit, et dans l’attente de l’avis du Conseil, les ennuis du club limougeaud ne sont pas suspendus.

Le 4 mars dernier, Céline Forte, la propriétaire, avait annoncé, dans un communiqué, l’ouverture du capital du club, et annoncé qu’un "nouvel actionnaire national accompagné par un groupe d'acteurs locaux entreront non seulement au capital de manière significative, mais apporteront également un soutien financier durable sous la forme d’un partenariat chaque saison." 

Depuis, tout Limoges cherche à savoir qui ? Joint ce jeudi 14 mars au téléphone, Didier Jamot, le président du CSP, nous a confirmé, comme l’annonçait plus tôt le Populaire du Centre dans son édition du jour, qu’il était effectivement en contact avec Intermarché, enseigne de la grande distribution où il occupât plusieurs fonctions. 

Un groupe prêt à investir de manière significative, nous a-t-il dit, mais à un montant pour l’instant inconnu, puisqu’il dépendrait également de ceux des autres investisseurs et/ou actionnaires évoqués dans le communiqué : "Je peux vous assurer que nous parlons d’une seule voix avec Céline et les siens, et qu’il n’y a qu’une seule ligne à la tête du CSP. Alors effectivement, de par mon passé, je m’occupe du dossier Intermarché, et elle, des autres pistes. Non pas parce qu’il y aurait un éventuel désaccord, mais parce que chaque dossier nécessite qu’on s’y investisse à 100%. Oui, il y a bien eu une réunion d’annulée avec Intermarché, mais tout simplement parce que le projet n’était pas encore totalement bouclé, et que dans ce genre de réunion, on n’y va pas avec un Bic et deux feuilles de papiers. Mais cela va se faire."

 Est-ce pour autant là qu’il faille voir la piste de l’actionnaire national ? Il n’a pas précisé.

Car cette notion de nouveaux actionnaires n’est pas neutre. On sait que la mairie de Limoges a menacé le club de ne pas lui verser la deuxième partie de sa subvention fin avril, sans ouverture du capital et donc diminution de la participation de la famille Forte. 

Didier Jamot a donc apporté cette précision : "Oui, il va y avoir d’autres actionnaires qui vont arriver. Et de ce fait, la participation de Céline et de sa famille va donc être délayée". 

Enfin, interrogé sur l’autre information émanant de nos confrères du Populaire, à savoir le recours du club à une société d’affacturage, établissement financier qui finance les facturations sans attendre les dates d’échéances de paiement des créances, mais dont le coût entraîne une réduction de la marge bénéficiaire de chaque commande ou prestation de service, Didier Jamot la reconnaît : Oui, nous y avons recours, parce qu’avec des finances dans le rouge notamment pour des retards de paiements en notre faveur, cela nous permet de payer ce que l’on doit. Mais c’est justement pour avoir une gestion plus saine.

 Patience et confiance demandées, mais face à d'innombrables échéances 

Didier Jamot a conclu, comme il l’a déjà fait par le passé, en appelant à la confiance et à la patience, et a tenu à se montrer serein pour l’avenir, d’autant plus si on nous laisse y travailler sereinement. Soit.

Mais il faudra quand même attendre l’avis du Conseil Supérieur de Gestion.
Et les décisions du Conseil Départemental, qui a demandé un audit.
Et celle de la mairie.
Et la réalité et le niveau des nouveaux actionnaires.
Et ceux des nouveaux investisseurs.
Et les suites de l’enquête ouverte par le parquet de Limoges sur la gestion financière du club après réception d’un courrier envoyé par les commissaires aux comptes.
Et le maintien sportif, toujours pas assuré. 

Sans compter, si tout cela ne suffisait pas, le nouveau dépôt en mai du budget prévisionnel devant la DNCCG et ses auditions consécutives et capitales au mois de juin ! 

Confiance et sérénité, pourquoi pas, mais une petite prière à Saint-Pierre ne serait sans doute pas de trop.

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