Plus d'une semaine après l'explosion survenue le 26 octobre sur le site de Minerva Oil à Meuzac en Haute-Vienne, les opérations de nettoyage se poursuivent. Ce n'est que lundi prochain, 6 novembre que les constatations légales pour les besoins de l'enquête pourront commencer.
Le 26 octobre 2017, une explosion et un spectaculaire incendie ravageaient le site de Minerva Oil, une usine de fabrication et de conditionnement d'huile industrielle à Meuzac en Haute-Vienne, faisant un mort et énormément de dégâts.
Plus d'une semaine après le sinistre, le corps de la victime n'a toujours pas été retrouvé et l'enquête n'a pas débuté. Il s'agit d'un plombier d'une trentaine d'années d'une entreprise extérieure qui, selon le parquet, intervenait sur les cuves pour poser des sondes. Un arc électrique pourrait être à l'origine de l'explosion, mais à ce stade, les enquêteurs n'écartent aucune piste.
Les experts judiciaires ne pourront accéder au site qu'à partir de lundi, 6 novembre, car les opérations de nettoyage sont toujours en cours. Il s'agit notamment d'évacuer les cuves touchées par l'incendie. Les enquêteurs, une fois sur place, se concentreront sur la zone d'où est parti le feu mais l'incendie a duré 24 heures et les températures sont sans doute montées jusqu'à 800°, ce qui ne va pas faciliter la recherche d'éléments.
Toutes les cuves n'avaient pas le même âge, certaines étaient d'occasion, d'autres avaient été "adaptées" aux besoins de l'entreprise. Lors des investigations, il s'agira de déterminer s'il y a eu des manquements à la sécurité et surtout si ces manquements ont un lien direct avec l'incendie.
Parallèlement, l'inspection du travail a été saisie pour savoir si toutes les règles d'intervention ont été respectées afin de dégager d'éventuelles responsabilités.