Elu en 2022 et réélu en 2024 sous l'étiquette PS-NFP, le député de Haute-Vienne Stéphane Delautrette est l'invité de Dimanche en Politique sur France 3 Limousin : il revient sur la visite de Michel Barnier à Limoges dans un contexte de suppressions d'emplois annoncées, mais aussi sur les manifestations agricoles et la future motion de censure qu'il votera en cas d'usage de l'article 49.3 sur les textes budgétaires.
Le député de Haute-Vienne Stéphane Delautrette (PS-NFP) est l'invité de l'émission Dimanche en Politique sur France 3 Limousin. Il revient sur l'actualité politique de la semaine marquée par la visite de Michel Barnier et de quatre ministres à Limoges sur le thème de la réindustrialisation et des transports avec le comité de suivi du POLT (le train Paris Orléans Limoges Toulouse), mais aussi sur les mauvaises nouvelles concernant l'emploi chez Valéo et Legrand ou encore la crise agricole. Le député socialiste explique également sa position sur la future motion de censure annoncée par les députés du Nouveau Front Populaire en cas d'usage du 49.3 par le Gouvernement. Extraits
Sur la motion de censure adressée à Michel Barnier
"Le message que nous portons, nous socialistes, c'est de faire des propositions. Nous lui faisons des propositions et il nous répond qu'aujourd'hui, entendre nos propositions fragilise son rapport à son bloc central et va plutôt chercher le soutien du côté du Rassemblement national avec des mesures budgétaires qui sont contraires à ce que nous portons donc évidemment dans ce contexte nous voterons la motion de censure".
Sur la visite de Michel Barnier à Limoges
"A ce stade, pour moi c'est de la communication. Je ne vois pas dans le projet de loi de finances de budget supplémentaire consacré à accompagner les transitions des entreprises. Est-ce juste un effet d'annonce en réaction au contexte actuel pour essayer de rassurer ? J'espère que c'est bien plus que cela".
Sur la crise agricole
Et l'action de la Coordination rurale 87 sur sa permanence de Nexon :
"Je n'ai pas compris cette action, ils se trompent d'adversaire. J'ai cherché à les contacter et ils ne m'ont pas répondu. J'ai communiqué sur le fait que ma porte est toujours ouverte. Le message que je veux faire passer c'est : ne vous trompez pas d'adversaire. J'ai toujours oeuvré en la défense de l'agriculture".