Steva : les élus sur le site de Bessines-sur-Gartempe

Pas de pause pour les salariés de Steva à Bessines-sur-Gartempe en Haute-Vienne. La mobilisation continue avec, ce 13 avril 2018,  une opération "portes ouvertes" des ateliers.

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Une cinquantaine d'élus sont attendus, dont la députée de la Haute-Vienne, Marie-Ange Magne (LREM) sur le site de Steva (Haute-Vienne) cet après-midi, 13 avril 2018. L'entreprise a été placée en redressement judiciaire le  5 avril et les salariés souhaitent valoriser leur entreprise leur savoir-faire dans l’emboutissage et la soudure.

Pour les élus et notamment ceux de la Nouvelle-Aquitaine, il s'agit de calmer le jeu et de dégonfler la polémique qui enfle autour des 900 000 € versés par la région en décembre 2017 pour soutenir la diversification de la production.
Lundi 16 avril, une réunion doit se tenir en préfecture de Haute-Vienne en présence de tous les acteurs du dossier dont Philippe Lassablière, le PDG de Steva.
 
 

Convergence des luttes avec GM&S ?

 
Ce qui arrive à l'entreprise Steva aujourd'hui n'est pas sans rappeler le destin des GM&S à La Souterraine. Eux aussi avaient tenté de sensibiliser les élus en ouvrant le site creusois. Peuvent-ils avoir, encore aujourd'hui, un intérêt commun ?
 
Jeudi 12 avril 2018, lors d'une manifestation d'anciens salariés de GM&S (aujourd'hui GMD), Vincent Labrousse, délégué CGT licencié de GM&S, s'il ne se montrait pas très enthousiaste, ne tournait pas le dos à une solidarité avec les Steva.

On est solidaire de leur lutte. Il faut que les pertes d'emplois sur le Limousin s'arrêtent.

Même proposition du côté des Steva. 
 
"Le patron de GMD est actionnaire de notre société, alors oui, les luttes doivent être en commun à condition que tout le monde se respecte et que personne ne cherche à tirer la couverture… La convergence des luttes avec les cheminots, avec les GM&S, et les autres… il n'y a aucun souci", nous confie Bruno Grimaud, délégué FO de Steva.

Mais il y a dans les mots choisis, une résistance palpable à vouloir unir les forces des GM&S et des Steva.  En cause ? Sand doute la représentativité syndicale. Le combat des GM&S était porté par la CGT, celui des Steva, par F.O.
 
 
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