Ce centre de soins lance un appel urgent pour sauver encore plus d'animaux sauvages

Le seul Centre de soins pour la faune sauvage des Pyrénées-Atlantiques est en grande difficulté. L'association Hegalaldia, qui s'en occupe, est en sous-effectif pour faire face à l'afflux d'animaux et le budget ne suit plus. Elle lance un appel à l'aide.

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Chaque année, plus de 3 000 animaux passent entre les mains des soigneurs d'Hegalaldia. Depuis 24 ans, l'association gère le seul centre de soins pour animaux sauvages des Pyrénées-Atlantiques. Un travail colossal qui pèse de plus en plus sur ses finances. "Il y a des choses que l'on arrive à avoir gratuitement par des dons. Mais tout ce qui est médicament, par exemple, cela s'achète chez des vétérinaires", détaille Céline Maury, la directrice, inquiète pour l'avenir de la structure.

Alors que la saison hivernale est normalement la plus calme, les tempêtes de l'hiver ont mis à bout de souffle l'association. Des centaines d'oiseaux marins échoués sur les plages ont été prises en charge. Les dépenses ont flambé : poissons, tapis chauffants, couveuses...

Des vautours de plus en plus nombreux

En plus des produits, du matériel et de l'électricité des locaux, l'association doit prévoir dans ses dépenses courantes des dizaines de kilos de viande par semaine pour ses vautours. Les rapaces sont de plus en plus nombreux à être accueillis, avant d'être relâchés dans la nature. "On doit respecter leur régime alimentaire, donc tous les jours, ce sont des dizaines de kilos de viande qui passent toutes les semaines. Le prix a explosé. Cela nous fait un trou énorme sur l'année pour continuer à assumer ces oiseaux et leur permettre d'avoir la meilleure réhabilitation possible", alerte Hugo Perez, devant la volière dont il s'occupe.

L'avenir des six salariés est en danger. Une personne en contrat CDD, venue en renfort jusqu'à la fin du mois, ne sera pas renouvelée. "On en est même à se demander si on ne va pas être obligés de licencier une partie de l'équipe soignante parce qu'on ne peut plus assurer financièrement", s'inquiète Céline Maury.

 

40 000 euros pour finir l'année

Il manque 40 000 euros à Hegalaldia pour finir l'année 2024. Une cagnotte en ligne a été lancée pour passer "cette période très difficile qui met en péril la survie du centre et de ses protégés", écrit l'association sur sa page Facebook, en appelant aux dons, "même quelques euros". En deux semaines, plus de 15 000 euros ont déjà été récoltés. Si l'objectif n'est pas atteint, certaines espèces pourraient ne plus être accueillies et le centre être obligé de fermer pour une durée indéterminée.

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