Le président du B.0 a sèchement reproché à certains dirigeants de l'Aviron d'avoir dit des "saloperies" sur son club. Mais Serge Blanco épargne Alain Afflelou.
Il avait promis de régler des comptes et il a tenu parole. En début d'après-midi à Paris, à la sortie de son passage devant la Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion de la Ligue Nationale, Serge Blanco s'est enfin exprimé. Silencieux depuis le communiqué de l'Aviron Bayonnais mettant fin à la tentative de fusion entre les deux clubs mercredi dernier, le président Biarrot n'a pas maché ses mots. Selon lui, certains dirigeants de Bayonne sont
" malhonnêtes". Serge Blanco : " on parle de Biarritz parce que certains ont dit des saloperies. Je suis venu dire mon écoeurement face à cette médiatisation exacerbée avec des gens qui ont menti à d'autres pour se disculper par rapport à leur propre situation. Si je dis quelque chose sur quelqu'un d'autre, c'est peut-être parce que je suis dans une position difficile. Vous auriez dû aller à l'assemblée générale de l'Avrion bayonnais mardi".
Blanco dédouane Afflelou
Sans le nommer, Serge Blanco vise Philippe Ruggieri. Le président du directoire des bleus et blancs serait à l'origine pour Blanco de la rupture brutale des négociations entre les deux clubs. "On ne peut pas unilatéralement décider d'arrêter en envoyant des saucisses parce qu'une personne s'est trouvée menacée. C'est de la malhonnêteté calculée" a ajouté le président de Biarritz. En revanche, Serge Blanco ne tient pas Alain Afllelou responsable de cette situation. Et il se dit prêt à reprendre les négociations sur la fusion : "s'il doit y avoir des discussions, je les ferai avec des gens honnêtes".Pas de sanction pour le B.O
Le plus haut dirigeant du Biarritz Olympique s'est par ailleurs montré rassurant sur l'examen des comptes de son club par le gendarme financier du rugby français. " Des engagements ont été pris en début de saison. Il y a des étapes et c'est un point de passage. Le Biarritz Olympique se bat sportivement pour s'en sortir. Il n'y a que ça qui m'inquiète et rien d'autre ". Serge Blanco avait déjà tout dit auparavant. Le feuilleton continue.
