Deux chevaux, un à Fourques, dans le Gard et un à Arles, dans les Bouches-du-Rhône, ont été détectés positifs au virus de West Nile. C'est une fièvre connue également sous le nom de "maladie à virus du Nil occidental" qui peut concerner l'homme, a indiqué la préfecture du Gard.
Les équidés et l'homme peuvent être atteints par cette fièvre transmise par les moustiques
Les insectes se contaminent exclusivement par des oiseaux infectés. Les chevaux infectés eux "ne transmettent pas la maladie" et ne représentent donc "aucun danger" pour les humains.
Chez l'homme, ce virus entraine "le plus souvent une infection inapparente ou banale" comme un "syndrome grippal". Exceptionnellement, il peut toutefois être à l'origine d'une "encéphalite ou d'autres désordres neurologiques", a rappelé la préfecture.
Des mesures de protection et des désinfections préventives en Camargue
Après cette détection, des mesures de prévention ont été prises par les préfets du Gard et des Bouches-du-Rhône, a annoncé la même source dans un communiqué.
Des appels ont ainsi été lancés à la population camarguaise pour réduire la présence de moustiques autour des habitations en supprimant notamment les eaux stagnantes.
La préfecture préconise également des mesures de protection pour le soir, notamment des vêtements amples, clairs, utilisation de produits répulsifs, voire des moustiquaires dans les zones où les moustiques sont particulièrement nombreux.
Par ailleurs, les vétérinaires équins ont été alertés, la surveillance des oiseaux sauvages a été renforcée et un programme de surveillance sur les chevaux situés dans la zone où la maladie a pu se développer a été mis en place.
Enfin, un traitement de désinfection préventive a été mis en route en fonction des zones à risque.
Si en France métropolitaine aucun virus n'avait été détecté sur des chevaux depuis 2007, deux cas avaient été signalés en Italie au début du mois d'août.