La truffe noire dite du Périgord craint la sécheresse estivale qui a tendance à s'accentuer, mais les professionnels de la filière regardent l'avenir avec optimisme, c'est le cas à Uzès dans le Gard.
Le champignon qui vaut de l'or craint la sécheresse estivale et cette année encore les éleveurs de truffes vous le diront : il a fallu arroser.
Observée de longue date sur le terrain, la relation entre des étés secs, plus nombreux avec le réchauffement climatique, et de maigres récoltes, en hiver, de "tuber melanosporum" a été confirmée par une récente étude parue dans Nature Climate Change.
Ce champignon, qui grandit sous terre mais a besoin d'un environnement lumineux, se développe toujours en symbiose avec un arbre (notamment les chênes).
Pour Jean-Marc Olivier ancien chercheur à l'INRA, "la trufficulture moderne doit intégrer la gestion de l'eau, l'arrosage étant l'une des méthodes possibles".
Cette approche "cultivée" a sauvé la truffe, les truffières naturelles ne représentant désormais que 10 à 20% de la production annuelle française.
Même constat dans les truffières du Gard du côté d'Uzès