Les sénateurs persistent et signent : ils ne veulent pas des 13 régions souhaitées par Manuel Valls. Les parlementaires ont voté dans la nuit de jeudi à vendredi une carte de 15 régions métropolitaines, avec un Languedoc-Roussillon à part.
Le Sénat a donc adopté dans la nuit de jeudi à vendredi une carte de 15 régions métropolitaines, rétablissant contre l'avis du gouvernement, l'autonomie de l'Alsace, du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées, alors que l'Assemblée nationale avait voté cet été une carte de 13 régions.
A l'occasion de l'examen en seconde lecture du premier texte de la réforme territoriale, 175 sénateurs, principalement UMP, centristes, et RDSE (à majorité PRG), ont voté pour cette carte redessinée par leur commission spéciale, alors que 33 ont voté contre, dont les communistes. Les écologistes et l'ensemble du PS se sont abstenus.
Les sénateurs ont ensuite repoussé par 217 voix contre 123 des amendements voulant rétablir la fusion Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées
prévue par l'Assemblée. La carte votée par le Sénat sera à nouveau soumise à l'Assemblée nationale, qui pourrait bien revenir à sa version de 13 régions.
Enfin, le Sénat a approuvé la date des élections départementales proposées par le gouvernement, les 22 et 29 mars 2015.
Le gouvernement doit présenter au Sénat avant la fin de l'année un deuxième texte sur la réforme territoriale, portant cette fois sur les compétences.
En juillet, le Sénat, alors à gauche, avait rendu copie blanche en première lecture. Il était passé à droite lors de son renouvellement par moitié fin septembre