Sivens : la septuagénaire qui avait dû quitter sa maison est revenue pendant quelques heures

Depuis le 31 août dernier, Odette Maurel, 78 ans, rêve de revenir habiter chez elle, dans la maison située en plein coeur de la ZAD. Une maison qu'elle a dû quitter parce que son fils avait peur pour elle. Ce mercredi, ils sont revenus, courte visite, avec une équipe de France 3.

Odette le sait. Elle ne pourra pas encore réaménager dans cette maison qu'elle habitait depuis 60 ans.
Ce mercredi matin, elle est revenue avec Patrick, son fils. C'est lui qui avait insisté pour qu'elle parte en août dernier. Au milieu des zadistes, sans eau, sans électricité, il pensait qu'elle n'était pas en sécurité.
Le coeur meurtri, elle avait donc déménagé. Depuis, elle vit dans un logement provisoire que lui a trouvé la Préfecture.
Depuis que les zadistes ont été expulsés, elle est revenue à plusieurs reprises avec Patrick. Ils ont constaté de menus larcins, des petits objets ont disparu, une couverture. Pour ces vols Patrick a porté plainte et a été remboursé.

La maison n'a pas été saccagée. Certains zadistes l'ont protégé. Ils ont fait en sorte que personne ne s'y installe, et ont même placé un panneau expliquant pourquoi il ne fallait pas rentrer dans cette maison.
Ils n'ont toutefois pas pu empêcher que des poteaux électriques soient abattus privant la maison d'électricité.



Patrick ne veut pas en rester là. Pour lui, c'est un viol psychologique. Il veut monter un dossier pour préjudice moral et le déposer.

Des travaux de clôture et de terrassement vont être entrepris. Odette Maurel va encore devoir attendre avant de revenir dans cette maison où est né son fils.

Vidéo : le reportage de Corinne Carrière et Christelle Sivatte

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité