L'accident de l'A320-200 de la compagnie à bas coûts AirAsia en mer de Java en décembre n'a pas conduit les autorités de sécurité à demander des mesures particulières pour la flotte moyen-courriers d'Airbus
C'est ce qu' a indiqué vendredi son PDG, laissant entendre que l'avion n'était pas en cause.
"Sur les enquêtes en cours, notre ligne de conduite est de ne pas commenter car on ne peut pas être juge et partie. Donc je ne commente pas l'enquête en cours sur AirAsia", a déclaré Fabrice Brégier. "Inversement ce qui est apparent, alors que les boîtes noires ont été récupérées, qu'elles ont été lues, il n'a pas été demandé de mesure de sécurité particulière sur la flotte A320", a-t-il souligné.
Enquêtes de sécurité
Les enquêtes de sécurité, qui doivent déterminer les causes d'un accident d'avion, sont accompagnées de recommandations de sécurité à destination de la compagnie et/ou de l'avionneur afin de corriger les éventuelles erreurs.
162 victimes
L'avion d'AirAsia Indonesia, filiale de la compagnie malaisienne AirAsia, s'était abîmé en mer de Java le 28 décembre avec 162 personnes à bord.
L'avion avait décollé de la ville indonésienne de Surabaya pour Singapour et disparu des écrans radars environ une demi-heure plus tard, après avoir demandé à prendre de l'altitude en raison de conditions météo très difficiles.
L'analyse des enregistreurs de vol, retrouvés dans des débris de l'appareil, a montré que l'Airbus avait effectué une ascension extrêmement
brutale, tout à fait anormale pour un avion de ligne, avant de décrocher et de s'abîmer en mer.