Suite à l'éboulement survenu le 26 avril, des travaux d'urgence ont été engagés sur la RN 22, qui permet de rallier le Pas-de-la-Case. Le chantier devrait durer quatre semaines, au lieu des deux annoncées précédemment.
La situation est plus délicate que prévue. Chaque jour, les pelleteuses se relaient sur la RN22 entre le carrefour de "La Croisade" et le Pas-de-la-Case. Elles doivent purger le flanc de la montagne de tout matériau instable. Car depuis le 25 avril, celle-ci risque de s'effondrer sur la nationale, empruntée quotidiennement par plus de 15 000 véhicules.
#RN22 @PrefetOccitanie et @Prefet66 ont présenté, ce jour, au chef du gouvernement d’Andorre le chantier et les différentes phases des travaux de la #RN22 #DIRSO ▶️ https://t.co/EvgH9YP6oH pic.twitter.com/k3BuveQXP2
— Préfet de région Occitanie et de Haute-Garonne (@PrefetOccitanie) 7 mai 2019
Situation de crise
En effet, ce jour-là, d'importants éboulements ont eu lieu suite à un glissement de terrain, mettant en péril la sécurité des usagers. Le service des routes de la préfecture des Pyrénées-Orientales a immédiatement fermé cet axe et des travaux urgents ont débuté. Si au départ ils ne devaient durer que deux semaines, la situation s'est avérée beaucoup plus difficile que prévue. En quelques jours, la fracture entre l’éperon rocheux instable d’environ 3000 m3 et la partie stable du terrain s'est aggrandie de façon exponentielle.
Finalement, le chef de district de la Dirso, David Sabatier, a annoncé un délai de quatre semaines de travail, lors d'une visite presse des travaux le 7 mai dernier. Une fois que les matériaux les plus instables auront été éliminés, il sera possible d'ouvrir un alternat sur la RN22.
Le Pas-de-la-Case, ville fantôme
Au Pas-de-la-Case, les commerçants espèrent que les automobilistes pourront bientôt circuler sur cette route. Depuis le début des travaux, la commune ressemble à une ville fantôme, comme le décrit Le Blog des Pyrénées dans son article. Souvent fréquentée pour le tourisme fiscal, elle pâtit directement de cette fermeture.❌ PAS DE LA CASA - VILLE FANTÔME
— Météo Pyrénées (@Meteo_Pyrenees) 7 mai 2019
Rien de nouveau... et une situation qui va perdurer.
On parle de 4 semaines de fermeture... alors que les travaux de déblais auraient pris du retard avec le mauvais temps.#andorra #pasdelacasa #andorre #pasdelacase
?Eve Bermudez pic.twitter.com/mFkKCsV3Gv
Côté Ariégeois, les buralistes peuvent sourire : ils récupèrent le flux des fumeurs qui achetaient leurs cigarettes en Andorre. Mais pour les autres commerçants, c'est plus difficile :