Ariège : la justice confirme la fermeture de la route d'accès à la mine de Salau

Le maire de la commune de Couflens (Ariège) avait exhumé un arrêté municipal de 25 ans qui interdit toute circulation sur la route d'accès à l'ancienne mine de tungstène de Salau. Contre l'avis de la préfecture, le tribunal administratif de Toulouse confirme la légalité de cet arrêt. 

Voilà qui va nourrir un peu plus le débat entre défenseurs et opposants du projet de réouverture de la mine de Salau, en Ariège.

En 2014, la société Variscan Mines dépose une demande de permis exclusif de recherches, pour les kilomètres de galeries endormies de la mine de tungstène de Salau. Mine exploitée durant quinze ans et fermée en 1986.

Cette demande suscite une vive émotion dans la vallée. Les uns y voient une opportunité économique dans un bassin fragilisé par le chômage, les autres s'inquiètent des conséquences environnementales et sanitaires d'une telle réouverture. 

Le débat fait rage depuis trois ans. D'autant que Variscan Mines a entre-temps obtenu de l'Etat le fameux permis de recherches, et ce pour une durée de cinq ans.

Et voilà que le maire de la commune de Couflens, Henri Richl, ancien responsable des équipements à la mine pendant 17 ans et opposant au projet, brandit cet arrêté municipal qui interdit depuis 1986 la circulation des véhicules sur la route menant au site minier.

La préfecture de l'Ariège a donc adressé une requête en justice, arguant que l'objectif de cet arrêté, à savoir la sécurité publique, ne serait plus d'actualité. 

La justice vient de rejeter cette requête. Pour le tribunal administratif de Toulouse, non seulement la légalité de l'arrêté ne fait aucun doute mais aucune pièce du dossier ne permettrait de dire que son objectif est devenu caduque. La circulation de camions et d'engins sur cette route serait donc bien de nature à accroître les risques d'atteinte à la sécurité publique. 




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