L'activité reprend doucement dans une partie de l'usine Aubert et Duval, à Pamiers, après l'incendie du 10 septembre dernier. Environ 200 salariés sont revenus sur site ce 15 septembre 2021. La direction espère une reprise totale de la production "le plus vite possible".
Cinq jours après l'incendie qui a ravagé un atelier de l'usine Aubert et Duval à Pamiers en Ariège, une partie de l'activité a repris ce mercredi 15 septembre. Environ 200 salariés, soit 20% du personnel, ont rejoint le site à la mi-journée, "sur la partie usinage et logistique, qui se situe à l'opposé du lieu de l'incendie", indique Sébastien Pollaert, délégué syndical CGT. Les ouvriers ont été encadrés par des équipes de maintenance afin de garantir leur sécurité.
"Un relevé atmosphérique nous a été présenté mardi 14 septembre. Aucune pollution n'est relevé dans l'air et l'eau de l'usine est potable. Ca nous rassure"
Les autres ateliers de production sont encore hors service puisqu'ils restent inondés par la mousse qui a permis d'éteindre les flammes. "Tout le réseau d'eau industrielle est hors d'usage et en cours de vidange. L'activité ne peut pas être relancée à l'heure actuelle dans cette partie de l'usine", précise la dierction d'Aubert et Duval.
Une reprise totale d'activité espérée "le plus vite possible"
Vendredi 10 septembre, un incendie s'est déclaré au sein de l'usine, créant un impressionnant nuage au-dessus du site. Aucun blessé ni victime n'avait été à déplorer mais l'activité du sous-traitant aéronautique avait été mise à l'arrêt complet.
Aubert et Duval est un spécialiste de la métallurgie. 1.000 personnes sont employées dans cette usine située à Pamiers. Les salariés qui n'ont pas pu reprendre leur travail aujourd'hui sont toujours en chômage partiel. Les organisations syndicales espèrent le retour de l'ensemble du personnel "d'ici la fin de la semaine ou le début de la semaine prochaine". "Il est important de redémarrer l'activité mais il faut veiller à valider chaque étape pour la sécurité de nos employés", déclare la direction. "Pour l'instant, tout se passe bien".
"Les enjeux principaux étaient que les installations redémarrent et que les salariés se remettent progressivement dans le bain, malgré leur traumatisme. C'est chose faite aujourd'hui", conclut le délégué syndical, Sébastien Pollaert.