Les acteurs du pastoralisme ariégeois refusent toute rencontre avec la mission d’expertise sur l’ours qui s’apparenterait, selon eux, à une concertation en vue de la réintroduction de nouveaux ours dans les Pyrénées.
Un piège ?Chambre d'Agriculture, FDSEA, JA, Fédération pastorale, ASPAP, Sénateur, maires, Conseil Départemental, ils y sont presque tous. Ces représentants ariégeois d'institutions politiques ou syndicales signent un communiqué de presse parce qu'ils ont l'impression de se faire piéger.
En effet, deux jours après l’annonce par Nicolas Hulot de deux nouvelles réintroductions d’ours sur le Massif des Pyrénées, était annoncée par l'Etat une mission d'expertise.
Cette mission avait pour objectif d'analyser les mesures d’accompagnement apportées aux éleveurs confrontés aux prédations des ours et aux difficultés économiques du pastoralisme.
Les signataires soupçonnent l'Etat de profiter des réunions de cette mission pour les transformer, l'air de rien, en réunions de concertation préalables à toute réintroduction (ces dernières étant légalement obligatoires).
Opposition constante à l'ours
Les signataires en ont profité pour rappeler leur opposition à la présence d'ours dans les Pyrénées qui ne serait pas compatible avec le pastoralisme.
Connaissant l'impossibilité légale pour l'Etat de retirer les ours de leur territoire, ils réitèrent leur proposition de cantonnement des ours dans un territoire qui serait volontaire, ce qui n'est pas le cas du Couserans.
Nous refusons et demandons à nos adhérents, membres et mandants de refuser toute réunion avec la mission