Selon le parquet de Foix, malgré le travail acharné des gendarmes sur cette enquête, il n'existe toujours aucune piste sur la disparition d'une étudiante et de son père le 30 novembre dernier.
C'est le mystère le plus total. Plus d'un mois après la disparition brutale de Christophe Orsaz, 46 ans, et de sa fille Célia, 18 ans, près de Mirepoix en Ariège, les enquêteurs ne disposent d'aucun élément permettant de creuser une piste plus qu'une autre.
"Nous n'avons aucune piste concrète, reconnaît Karline Bouisset, procureur de la République à Foix. Ni sur la thèse d'une disparition volontaire, ni sur celle d'une intervention extérieure. C'est extrêmement frustrant".
Le père et la jeune fille, étudiante à Toulouse, ont disparu dans l'après-midi du 30 novembre. Le seul élément à la disposition des enquêteurs est la carcasse de leur voiture, retrouvée incendiée dans le département voisin de l'Aude.
Depuis, aucun des éléments traités par les gendarmes de la section de recherches de Toulouse, saisis de l'enquête, n'a permis de remonter la moindre piste. Ou d'en refermer une.
Le parquet de Foix avait ouvert une information judiciaire pour rechercher les causes de la disparition du père et de sa fille. Depuis, selon Karline Bouisset, les gendarmes "travaillent sans relâche". Dans les premiers jours, des recherches avaient été effectuées sur le terrain, notamment à proximité de la voiture retrouvée incendiée. Hélicoptère, maîtres-chiens, gendarmes à pied. D'importants moyens avaient été mobilisés, en vain.
Depuis, l'enquête s'est intéressée aux proches des disparus, à la téléphonie, aux renseignements de proximité. Sans résultat pour le moment. Le mystère s'épaissit.