L'ours des Pyrénées provoque le dérochement de 250 nouvelles brebis, 400 bêtes tuées en un mois

La nouvelle attaque de l'ours dans les Pyrénées a provoqué la mort de plus de 200 brebis en Ariège. En un mois, c'est plus de 400 bêtes qui sont mortes à cause de l'ours. Les éleveurs commencent dès maintenant à descendre des estives.

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Plus de quatre cents brebis sont mortes en moins d'un mois en Ariège toutes victimes des ours, a dénoncé lundi l'Association pour le Développement Durable de l'Identité des Pyrénées (ADDIP), qui refuse la réintroduction du plantigrade.

La dernière attaque remonte à la nuit de jeudi à vendredi au-dessus de la commune d'Ustou. Quelque "250 brebis ont déroché", comme on nomme la chute d'une barre rocheuse par les brebis, tandis que "6 ou 7 autres" ont été découvertes dévorées par un ours", a précisé à l'AFP Bruno Besche-Commenge, porte-parole de l'ADDIP.

39 ours dans les Pyrénées en 2016

Le village d'Ustou est situé dans le Parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, près de la frontière avec de l'Espagne, dans la même région que Couflens, où le 16 juillet, 209 brebis étaient également tombées d'une barre rocheuse, après une attaque d'ours avérée.

Vingt ans après la réintroduction de l'ours, plantigrade pouvant peser jusqu'à 250 kilos et mesurant jusqu'à deux mètres quand il est dressé sur ses pattes arrière, son nombre est estimé à 39 dans les Pyrénées, selon les derniers chiffres officiels datant de 2016. La question sensible de nouveaux
lâchers sur les versants français continuent de diviser.

Les éleveurs redescendent des estives

Lorsqu'une attaque d'ours est authentifiée par les expertises de la préfecture, une procédure d'indemnisation est aussitôt engagée et des crédits
exceptionnels sont débloqués. Mais pour les opposants aux ours, ces mesures sont insuffisantes.

Selon Bruno Besche-Commenge, c'est tout le "pastoralisme" de la région qui est remis en cause.

"A Sentein, les éleveurs sont déjà redescendus des estives car il y a 4 ours. Et au Mont-Rouch, les éleveurs se demandent s'ils ne vont pas faire la même chose", affirme Bruno Besche-Commenge, constatant que ces descentes contraintes et prématurées vont mettre en péril les réserves de nourriture pour l'hiver.
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