Le chauffard qui a mortellement percuté le major de gendarmerie Christian Rusig samedi soir en Ariège était interdit de séjour dans le département en raison de son histoire familiale et de précédentes condamnations pour cambriolages, violences ou encore agression sexuelle sur mineur.
L'homme de 31 ans interpellé après avoir délibéremment percuté, et tué samedi soir, à Tarascon-sur-Ariège, le major de gendarmerie Christian Rusig lors d'une course poursuite a été placé en garde à vue pour "homicide volontaire sur militaire de la gendarmerie nationale".Le suspect était interdit de séjour depuis plusieurs mois en Ariège, a indiqué le procureur de la République de Foix Karine Bouisset lors d'une conférence de presse, en raison de son histoire familiale et de précédentes condamnations pour cambriolages, violences ou encore agression sexuelle sur mineur.
Il avait déjà été condamné à deux reprises et incarcéré pour ne pas avoir respecté son interdiction de séjour en Ariège et conduisait en outre sans permis
Cet Ariégeois, décrit comme doté de "graves carences affectives et éducatives" habitait en Haute-Garonne, où il avait trouvé du travail et avait un logement. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité s'il est mis en examen et reconnu coupable, a précisé la magistrate.
Le suspect se trouvait dimanche à la brigade de Pamiers, où il était entendu avec sa compagne, passagère du véhicule. Mais il devait être transféré à Toulouse, où la section de recherches de la gendarmerie est chargée de l'enquête. Karine Bouisset a indiqué qu'elle se dessaisirait du dossier au profit du parquet de Toulouse.