Alors que la COP 27 s'ouvre ce 6 novembre à Charm El-Cheikh en Egypte, plusieurs associations écologistes ont organisé une marche pour le climat en -Ariège pour protester contre les gravières et leur impact sur l'environnement. 150 personnes y ont participé.
A l'heure de l'ouverture de la COP 27 en Egypte, le monde associatif écologiste se mobilise pour la défense du climat. Ce dimanche c'est en Ariège qu'a eu lieu un nouveau rassemblement pour dénoncer les gravières.
Le danger des gravières
Plusieurs associations de défense du climat ont organisé ce 6 novembre une marche pour le climat en basse Ariège pour alerter sur le danger des gravières : " La question de l'eau est centrale dans le rapport du GIEC" explique l'un des membres de l'association APROVA, l'association pour la protection de la vallée de l'Ariège. "Et l'impact des gravières est colossal. Il met en danger la nappe phréatique ariégeoise."
Leur impact sur l'environnement
Les associations ont organisé à la mi-journée une visite des gravières du secteur pour sensibiliser la population à leur impact sur l'environnement. En Basse Ariège, sur les communes de Montaut et Saverdun, 4 gravières vont exploiter 1100 hectares de terres agricoles.
Les militants affirment que cette exploitation est nuisible et irréversible. Des conséquences seraient d'ores-et-déjà visibles à l'oeil nu : "les cours d'eau sont asséchés en aval et entre les carrières" dénonce l'association de protection des rivières ariégeoises, organisatrice de cette action. "Les remblais de déchets du BTP dégagent beaucoup de CO2 et des terres agricoles sont menacées par le projet d'extension de ces gravières." Ces gravières ont l'autorisation de fonctionner jusqu'en 2040.
Peser sur le débat mondial
Les associations ariégeoises de défense de l'environnement n'avaient pas choisi cette date au hasard. C'est en effet ce dimanche que débute la Cop 27 en Egypte à Charm El-Cheikh. Quelques 200 pays s'y retrouvent jusqu'au 18 novembre, pour tenter d'accélérer la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Un sommet marqué par une nouveauté, puisque pour la première fois, le financement des dégâts climatiques va être abordé.
Selon les experts, il faudrait baisser de 45% ces émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 pour avoir une chance de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. Et les politiques menées jusqu'à présent tendraient plutôt vers une hausse de 2,8 degrés.