Attaque à l'explosif des locaux du PS à Carcassonne : le Parquet ouvre une information judiciaire

Un témoin a raconté avoir vu trois hommes en train de s'enfuir à proximité du siège du PS, sans qu'on sache s'il y avait un lien avec l'attentat, selon une source policière. L'enquête pour "destruction volontaire de biens par l'effet d'une substance explosive" a été confiée par le Parquet au SRPJ.

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Le communiqué officiel de la justice

Le ou les auteur(s) de cet acte, après avoir vainement tenté de forcer la porte d’entrée, sont parvenus à en arracher le barreaudage et à introduire l’engin explosif dans le hall du bâtiment.

L’explosion, qui n’a fait aucun blessé, a occasionné d’importants dégâts matériels dans les locaux du Parti socialiste et a endommagé les vitres de l’école primaire qui leur fait face.

Le parquet de Carcassonne a saisi le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Montpellier d’une enquête de flagrance des chefs de :
  • Destruction volontaire de biens par l’effet d’une substance explosive, d’un incendie ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes
  • Fabrication non autorisée d’engin explosif, incendiaire ou de produit explosif
  • Transport de substance ou produit incendiaire ou explosif ou d'éléments destinés a composer un engin incendiaire ou explosif en vue de préparer une destruction, une dégradation ou une atteinte aux personnes.
Ces infractions font encourir à leur(s) auteur(s), une peine allant jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende. Tous les moyens judiciaires, techniques et scientifiques seront mis en œuvre pour les identifier.
Le laboratoire de police scientifique de Marseille a d’ores et déjà été chargé d’analyser les restes de l’engin afin d’en établir la composition et le mode de fabrication.

A ce stade aucune hypothèse d’enquête n’est privilégiée.

La FNSEA condamne l'attentat contre le siège du PS de l'Aude

Le président de la FNSEA, principal syndicat agricole français, a condamné mercredi l'attentat contre le siège du PS dans l'Aude qui porte la signature du Comité d'action viticole (CAV), tout en reconnaissant les difficultés de certains viticulteurs.
"Oui, je condamne ce type d'action qui va vraiment dans un excès de violence" et "ne donne pas une très bonne image de l'agriculture", si cette attaque est bien revendiquée par un groupe d'agriculteurs, a expliqué Xavier Beulin sur RTL.
"Je ne peux pas cautionner ce type d'action" qui n'est pas en ligne avec "l'idée que nous nous faisons du syndicalisme agricole", a-t-il insisté.
"Je crois qu'il y a un certain nombre de difficultés qui sont liées à l'application de la future PAC", politique agricole commune, a-t-il toutefois concédé.

Interrogé sur la suppression d'un amendement qui aurait permis aux viticulteurs de toucher 15% d'avance à la commande de vin, Xavier Beulin explique que certains viticulteurs ont effectivement "des difficultés, notamment en matière de trésorerie parce que les 15% dont nous parlons ce sont des acomptes qui devraient être versés aux agriculteurs lorsqu'il y a des contrats signés sur une commande".
Mais ce genre de mesure doit se régler d'abord par "la voie interprofessionnelle", "la contractualisation" même si "le politique a un rôle à jouer".
Xavier Beulin a par ailleurs donné crédit au ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll et au président François Hollande de s'être "beaucoup mobilisés ces derniers jours" sur le dossier viticole, "que ce soit à Paris ou à Bruxelles", afin que la profession puisse obtenir "des avances qui pourront aller jusqu'à 50% des investissements qui sont financés par Bruxelles".
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