La bactérie tueuse d'oliviers et de vignes repérée dans l'Aude ne s'attaquerait qu'aux plantes d'ornement

Une crainte planait aprés la découverte dans l'Aude de la bactérie xylella fastidiosa. La Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt a rassuré le monde agricole : les analyses ont identifié une sous-espèce nuisible pour les plantes d'ornement.

Les analyses ont donc parlé. Et rassuré en partie les pépiniéristes, agriculteurs et viticulteurs : la bactérie repérée sur des plants de lavandins d’une pépinière audoise début septembre lors d’un contrôle de routine serait en fait une sous-espèce de la fameuse et redoutée xylella fastidiosa, la xylella fastidiosa multiplex. Telles sont les conclusions communiquées hier soir par le laboratoire officiel ANSES d’Angers.
 

Cette bactérie a 3 sous-espèces différentes et chacune d’elles a des cibles précises. Par chance, la « multiplex » ne peut pas se retrouver sur des plants de vigne ou d’olivier. L’impact économique aurait été catastrophique si nous devions les détruire.

Florent Guhl, Directeur régional de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt Occitanie


Cette sous-espèce n’a pas été repérée sur les oliviers ou les vignes, mais elle représente cependant un risque pour certains végétaux : fruitiers à noyaux, certaines plantes ornementales comme lauriers roses, polygales à feuille de myrte, acacias…
 

Eviter la propagation aux plantes d’ornement

Il est cependant demandé à tout acheteur de ces végétaux chez des pépiniéristes ces dernières semaines de se signaler auprès de la DRAAF (Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) par mail (xylella-2020.draaf-occitanie@agriculture.gouv.fr).

Pour l’instant, près de 80% des achats de lavandins faits par des particuliers ont été identifiés ces derniers jours pour des contrôles de sûreté.

Des actions visent aussi à rassurer la profession et les potentiels acheteurs : la crainte de ramener chez soi ou dans son exploitation des bactéries tueuses pourrait faire chuter les achats et le circuit économique.
 

Il ne faut pas transporter les plantes touchées par cette sous-espèce de bactérie, car ça accentue le risque de diffusion.

Florent Guhl, directeur régional de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt Occitanie


Les professionnels ont été sensibilisés à ces risques par les Chambres d’Agriculture de l’Aude et d’Occitanie.

Pour toute information complémentaire, consulter le site de la DRAAF Occitanie.


 
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