Cette bactérie a 3 sous-espèces différentes et chacune d’elles a des cibles précises. Par chance, la « multiplex » ne peut pas se retrouver sur des plants de vigne ou d’olivier. L’impact économique aurait été catastrophique si nous devions les détruire.
Cette sous-espèce n’a pas été repérée sur les oliviers ou les vignes, mais elle représente cependant un risque pour certains végétaux : fruitiers à noyaux, certaines plantes ornementales comme lauriers roses, polygales à feuille de myrte, acacias…
Eviter la propagation aux plantes d’ornement
Il est cependant demandé à tout acheteur de ces végétaux chez des pépiniéristes ces dernières semaines de se signaler auprès de la DRAAF (Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) par mail (xylella-2020.draaf-occitanie@agriculture.gouv.fr).Pour l’instant, près de 80% des achats de lavandins faits par des particuliers ont été identifiés ces derniers jours pour des contrôles de sûreté.
Des actions visent aussi à rassurer la profession et les potentiels acheteurs : la crainte de ramener chez soi ou dans son exploitation des bactéries tueuses pourrait faire chuter les achats et le circuit économique.
Il ne faut pas transporter les plantes touchées par cette sous-espèce de bactérie, car ça accentue le risque de diffusion.

Florent Guhl, directeur DRAAF Occitanie, se veut rassurant pour les vignes et oliviers, mais demandent aux propriétaires de certaines plantes d'ornement récemment achetées de se faire connaître auprès de ses services.
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© FTV France 3 Occitanie/F. Guibal
Les professionnels ont été sensibilisés à ces risques par les Chambres d’Agriculture de l’Aude et d’Occitanie.
Pour toute information complémentaire, consulter le site de la DRAAF Occitanie.