Violences envers les élus : un habitant devant le tribunal après des menaces de mort sur le maire de son village

Un habitant d'une commune de 35 habitants a été jugé ce vendredi 5 avril au Tribunal de Carcassonne pour avoir menacé de mort le maire de sa commune. L'homme conteste les faits.

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L'affaire a été jugée ce 5 avril au tribunal de Carcassonne. Le 23 août dernier, Philippe G., un habitant du village du Bousquet, en Haute-Vallée (Aude) aurait eu une altercation avec un autre habitant jusqu'à en venir aux mains et à lui mettre une gifle. Le Maire, Christian Aragou tente alors d'intervenir pour apaiser la situation mais il aurait été pris à partie.

"Je n'ai jamais dit ça !"

Le suspect, Philippe G. lui aurait ensuite dit "de toute manière, si vous portez plainte, vous êtes mort". Des propos aujourd'hui toujours réfutés par le prévenu, bien qu'il reconnaisse les faits de violences physiques. "Je conteste, je n'ai jamais dit ça ! ", affirme Philippe G. qui a décidé de se présenter seul à l'audience.

Mais cette menace aurait été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase pour le maire puisque ces faits viennent après une montée en tension entre ce dernier et le prévenu, éleveur bovin :"Il ne m'a pas menacé de mort dès le départ. À partir du moment où le Conseil municipal de l'époque avait refusé que sa fille ait la totalité des terres, c'est à partir de là que les choses sont parties en live", explique le Maire. 

"J'ai eu peur"

Philippe G. aurait déjà fait l'objet d'un rappel à la loi en 2022 suite à une altercation avec l'élu. "J'ai eu peur en 2022 lorsqu'il m'a coincé pendant un quart d'heure", lance le Maire avant d'ajouter : "Ce qui est difficile pour un maire rural, c'est la montée des tensions. Ce monsieur, il a passé son temps à raconter partout tout et n'importe quoi sur moi et à personnaliser des décisions qui n'étaient pas que les miennes. Il fait une fixation sur ma personne."

La substitut du Procureur a requis un stage de citoyenneté à l'encontre de l'auteur des faits et trois mois d'emprisonnement en cas d'inexécution de la peine. L'affaire est désormais mise en délibéré au 17 mai par le Tribunal de Carcassonne. 

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