Les céréaliers du Lauragais veulent alerter le gouvernement. Apparemment ouvert aux négociations, celui-ci vient d'accorder des aides aux exploitants franciliens mais pas aux Audois. Pourtant, la sécheresse impacte gravement leur production.
Les céréaliers scrutent le ciel avec angoisse : ils espèrent le retour de la pluie. La sécheresse a eu raison de leurs champs, résultat : peu de céréales.
Parallèlement, l'Etat accorde des aides aux exploitants de l'Île-de-France. Elles leurs sont octroyées car le bassin parisien a été touché au printemps par de violentes inondations. A défaut de la sécheresse, elles aussi ont frappé la récolte de plein fouet.
Productivité dramatique
Entre incompréhension et jalousie, la Fédération Départementale du Syndicat Agricole (FDSEA 11), avec le soutien de l'Association Blé Dur Méditerrannée, mettent en lumière la crise dans le secteur du blé dur, centralisée en France en Ardèche, Drôme, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Paca.Les grains sont petits, la qualité moyenne, et les prix s'effondrent. Ils sont passés de 320€ la tonne en 2015 à 185€ en 2016, selon les syndicats. Les prix sont tendus, et difficile dans ce contexte, de faire face aux échéances.
► Un reportage de Julien Lanchas et Olivier Brachard
Ils tirent la sonnette d'alarme. Avec la sécheresse, ces exploitants de l'Aude ont bien du mal à se rémunérer. En cause, une mauvaise récolte et l'effondrement des prix.
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Une seule volonté, "ne pas être les oubliés" des mesures nationales.