Procès du scandale de la viande de cheval : l'infaillible soutien de l'ancien président de Spanghero à ses ex-dirigeants

Barthélémy Aguerre, l’ancien vice-président de la coopérative Lur Berri, propriétaire de Spanghero avait recruté Jacques Poujol pour remonter la société en grande difficulté.

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Barthélémy Aguerre était responsable de la production animale à Lur Berry, 4000 adhérents , une coopérative chargée de rassembler les producteurs pour les aider à commercialiser leurs produits. Il recrute Jacques Poujol , car il veut dit-il « un vrai capitaine-industrie » pour réorienter Spanghero dans la production de steacks hâchés, un marché très porteur.

Un vrai capitaine-industrie


Embauché à un salaire de 13 000 euros, ses "prestations" passent à 30 000. Il lui accorde ensuite (avec l’accord du Conseil d’administration) une prime de 100 000 euros.

Et 2,5 millions d’euros de subvention pour éponger les pertes de Spanghero. "Pourquoi une telle subvention ?", interroge la présidente.
A ce moment-là, la situation de Spanghero était en partie redressée grâce aux steacks hâchés.
Bathélémy Aguerre a également donné "carte blanche" à Jacques Poujol pour recruter Patrice Monguillon. Leurs contrats n’étaient pas signés.

Moi , je suis éleveur de vaches, toutes ces affaires administratives, c’est pas mon truc


"Je ne suis pas homme à signer des contrats, madame la présidente, moi , je suis éleveur de vaches, toutes ces affaires administratives, c’est pas mon truc !!!"

Du cheval partout… A l’époque

Interrogé sur l’affaire, le témoin cité par la défense déclare : "Poujol a joué son rôle et redressé l’affaire. Quand le scandale a éclaté, je suis tombé de haut mais je pense qu’on a servi de boucs-émissaires, parce qu’à cette période, il y avait de la viande de cheval partout, dans beaucoup d’autres entreprises."

On doit en condamner d’autres

"Si Poujol est condamné, on doit condamner tous les autres !!! ", affirme le témoin. "Chez Spanghero on n'avait pas intérêt à prendre de tels risques."
"Sauf que le cheval s’achète moins cher que le bœuf", reprend la présidente.
"J’ai appris que le cheval ne valait rien mais c’était après la crise. Poujol, je ne peux lui être que reconnaissant malgré tout et Lur Berri aussi", conclut le témoin.
 
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